Depuis le début de la grande année festive de l’Église catholique le 24 décembre 2024, 24 millions de produits contrefaits ont été saisis à Rome. Parmi ceux-ci, 13 millions étaient des objets religieux tels que des pendentifs, des chapelets ou des bracelets, comme le rapporte le journal La Repubblica, le 11 juillet 2025.
De plus, lors de contrôles dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration, la police financière italienne a découvert environ 750 travailleurs au noir ou sans papiers.
En vue de la rencontre des jeunes pour l’Année sainte, des mesures de sécurité spéciales seront mises en place, a indiqué le commandant provincial de la Guardia di Finanza romaine, Giancarlo Franzese.À cette occasion, des dizaines de milliers de jeunes sont attendus au Vatican et dans la banlieue romaine de Tor Vergata du 28 juillet au 3 août.
L’essor de la contrefaçon s’explique aussi par le fait que pour l’heure, on cherche encore en vain des souvenirs officiels à l’effigie du pape élu le 8 mai. Les commerçants autour de la basilique Saint-Pierre se plaignent du fait que le Vatican n’ait apparemment pas encore donné son autorisation pour l’utilisation de l’image de Léon XIV sur des souvenirs, comme le rapportent les médias. Pour les papes précédents, l’autorisation avait été accordée beaucoup plus rapidement.
Seule la photo officielle du pape Léon XIV est disponible en téléchargement depuis le 16 mai. Elle montre le premier pape américain souriant, vêtu d’une soutane blanche et portant une croix pectorale en or. En dessous figurent les armoiries pontificales et la signature de Léon XIV. La photo peut être téléchargée et utilisée gratuitement à des fins institutionnelles. Pour une utilisation à des fins commerciales, il faut contacter le Saint Siège. (cath.ch/cic/mp)
Maurice Page
Portail catholique suisse
https://www.cath.ch/newsf/rome-le-paradis-de-la-contrefacon/