Bernard Litzler pour cath.ch
L’évêque qui frappe de sa crosse les portes de la basilique. Puis qui met un tablier et enduit un autel d’huile sainte. Le prélat scellant des reliques dans l’autel avec une truelle de maçon. Puis la procession des offrandes conduite par la présidente du Conseil de paroisse, Silvia Kimmeier, et un municipal lausannois, David Payot. Un orchestre et un chœur éblouissants interprétant une partition magistrale spécialement écrite pour l’occasion. Les scènes originales n’ont pas manqué ce dimanche matin à la basilique Notre-Dame de Lausanne.
La célébration de deux heures trente a tenu en haleine l’assistance d’un millier de personnes. « Je n’ai pas vu le temps passer », ont témoigné plusieurs à la sortie. Il est vrai que la configuration de la basilique, dotée d’un nouveau mobilier liturgique, avec un narthex complètement refait et doté d’un baptistère innovant, des bancs à la place des chaises et une luminosité inédite, ont séduit ceux qui n’avaient pas encore eu l’occasion de revenir à la basilique Notre-Dame.











Ce 7 septembre 2025 marque la fin de plus de deux décennies de travaux de l’église faussement dite «du Valentin» (le nom de la rue de Lausanne qu’elle borde). Lancés dans les années 2000 par le Conseil de paroisse et l’architecte Bernard Verdon, ils ont pris une tournure offensive ces dernières années, sous l’impulsion du Conseil de paroisse et de l’architecte Christophe Amsler.
Les travaux réalisés sont gigantesques: réfection du grand escalier menant à la terrasse, réalisation d’une vasque cimentée pour planter un arbre devant la cure, réouverture de la porte latérale. A l’intérieur, tout a été revu, du sol au plafond. Avec le nettoyage de la grande fresque mariale de Gino Severini, qui a redonné à la basilique son éclat. En outre, ont été réalisé l’agrandissement de la sacristie et de la salle Notre-Dame, sous l’église, le remplacement de l’autel, du tabernacle et de l’ambon, la signalétique intérieure et extérieure, l’éclairage.

Dans le chœur figurent également les insignes caractéristiques d’une basilique : une ombrelle, sorte de parasol à demi-ouvert, doté d’une armature de bois habillée de bandes de soie rouge et jaune, ainsi que le tintinnabule, une cloche cérémonielle.
Lors de la cérémonie officielle qui a rassemblé, le samedi 6 septembre, les personnalités ayant soutenu le projet, Philippe Biéler, président de la Fondation d’Olcah, a indiqué combien la convergence des moyens et des volontés a permis cette splendide rénovation, fruit de longues années de travail et de recherche de financements.
La messe de la Nativité de la Vierge Marie, célébrée de manière anticipée le 7 septembre (au lieu du 8) a réuni autour de l’évêque, le curé de la paroisse l’abbé Jean-Marie Cettou, une quinzaine de prêtres et un diacre. Maurice Sessou, chanoine de St-Maurice, a assumé la coordination liturgique.
Quatre anciens gardes suisses, et un cinquième toujours actif au sein le la garde pontificale, ont donné à la messe pontificale un petit air de Vatican. De surcroît, la célébration a bénéficié des talents musicaux de Maixent Pilloud, qui a composé et dirigé une messe solennelle pour chœur et orchestre interprétée par le Chœur de la Basilique et des musiciens, avec à l’orgue Pascal Pilloud, son père. (cath.ch/bl)
Rédaction
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