Dimanche 15 août 1998: Fête de l’Assomption de la Vierge Marie
Fribourg, 11 août 1999 (APIC) Dans les contrées catholiques, le 15 août est la Fête de l’Assomption de la Vierge Marie. Par le mot Assomption (du latin assumptio, de adsumere, s’adjoindre), l’Eglise désigne l’entrée dans la gloire de Dieu de la Vierge Marie.
Cette foi en l’Assomption est partagée par les catholiques comme par les chrétiens d’Orient, qui parlent de « dormition de la Vierge ». On célèbre cette fête dès le IVe siècle, à Antioche, et au Ve siècle en Palestine. Il semble que la date du 15 août ait été choisie en Orient par l’empereur Maurice (582-603) pour commémorer l’inauguration d’une église dédiée à la Vierge montée au ciel.
La Vierge Marie, depuis 1638, sous le règne de Louis XIII, est la patronne de la France (Sainte Jeanne d’Arc étant la patronne secondaire), ce patronage ayant été confirmé par le pape Pie XI (2 mars 1922).
C’est le 1er novembre 1950 que le pape Pie XII affirmait la foi de l’Eglise en l’Assomption de la Vierge Marie par une définition dogmatique. Il écrivait notamment : « … Nous affirmons, nous déclarons et nous définissons comme un dogme divinement révélé que l’Immaculée Mère de Dieu, Marie toujours Vierge, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, a été élevée en corps et en âme à la gloire céleste. »
Le pape Jean Paul II a consacré une encyclique à la Vierge Marie (Redemptoris Mater – 25 mars 1987). Cette encyclique, tout entière inspirée par une volonté œcuménique, souligne le rôle de Marie dans la démarche de foi de l’Eglise et des chrétiens. (…) « Dans l’Eglise d’alors et de toujours, Marie a été et demeure avant tout celle qui est ’heureuse parce qu’elle a cru’: elle a cru la première ». En France, par exemple, cette fête est aujourd’hui l’une des quatre fêtes catholiques légalement chômées, avec Noël, l’Ascension et la Toussaint. (apic/com/pr)
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