Réuni à Berne, le synode a décidé à l’unanimité de réaliser une étude scientifique sur les abus sexuels et spirituels survenus au sein de l’EERS. L’objectif est de traiter les cas d’abus et d’examiner les facteurs de risque structurels dans le milieu ecclésiastique, indique un communiqué.
Un plafond de 250’000 francs a été approuvé pour le projet. L’appel d’offres vise des méthodes ouvertes et interdisciplinaires. L’attribution aura lieu d’icil’été 2026 et les résultats seront présentés lors du Synode d’été 2028. L’étude complète le mandat de recherche de la Confédération en se concentrant spécifiquement sur les abus spirituels, les adultes victimes et les structures de pouvoir ecclésiastiques.
Le Synode a pris connaissance du concept de mise en œuvre « Mesures pour la sauvegarde de la Création ». Celui-ci s’articule autour de quatre domaines d’activité : ancrage théologique et spirituel, communication et dialogue, action institutionnelle et coordination du système.
Sont notamment prévus un colloque théologique (2027), la certification de la Chancellerie de l’EERS avec le label « Coq vert » et la révision du règlement de placement (2026). Plusieurs membres du Synode ont souligné l’urgence et l’importance de cet engagement, en particulier dans sa dimension sociopolitique, pour l’EERS et ses Églises membres. (cath.ch/com/mp)
Maurice Page
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