L’application de la loi suivie avec la plus grande attention

Hong Kong: Les règlements de Pékin sur les activités religieuses des étrangers inquiètent

Hong Kong, 16 novembre 2000 (APIC) Les nouveaux règlements édictés par Pékin concernant les activités religieuses des étrangers en Chine sont observés avec la plus grande attention à Hong Kong. Ces nouveaux règlements, introduits en septembre, n’affectent cependant pas Hong Kong, > de la Chine depuis sa rétrocession à la Chine en 1997. Selon la loi fondamentale de Hong Kong – mini-constitution du territoire -, les Eglises et les institutions religieuses bénéficient de la liberté d’organisation.

Un statut que ne partage pas pour l’heure le territoire chinois au-delà des frontières de Hong Kong, où les chrétiens ont des Eglises autochtones comme l’Association patriotique des catholiques de Chine et le Conseil chrétien de Chine (CCC), organisation protestante post-confessionnelle. Ces organisations religieuses cherchent à promouvoir les valeurs chinoises et ne reconnaissent pas les autorités religieuses étrangères comme le Vatican. Les organisations bouddhistes et musulmanes de Chine fonctionnent selon un système similaire.

Selon Anthony Lam, chercheur au Centre Saint-Esprit du diocèse catholique de Hong Kong, les nouveaux règlements visent à montrer la détermination de Pékin de contrôler la religion ainsi que les sectes de plus en plus nombreuses, et notamment le Falun Gong.

Le Falung Gong, mouvement qui mêle méditation, spiritualité, exercices, a été interdit au milieu des années 1999 par Pékin. Selon certains observateurs, il est vu par le gouvernement comme une > et comme une menace pour la stabilité de la société.

Katrin Fiedler, de la Fondation Amity à Hong-kong, étroitement liée au CCC et aux communautés religieuses de l’étranger, fait pour sa part remarquer que l’établissement de règles sur lesquelles les étrangers pouvaient s’appuyer aurait été en général >, et que c’était bien pour l’autorité de la loi en Chine.

Alors que les règlements en eux-mêmes ne sont pas nouveaux, il n’en n’est pas de même sur le plan de leur application, puisque les administrations régionales se verront investies d’un plus grand pouvoir administratif que les organismes religieux locaux.

Trop vague

En même temps, le nouveau code déclare que les étrangers ne sont pas autorisés à pratiquer des activités missionnaires ni à mettre en place des organismes religieux. Par ailleurs, les organisations internationales religieuses ont l’obligation de s’adresser au Bureau des affaires religieuses pour contacter les organismes religieux chinois ou collaborer avec eux.

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