Le document en grandes lignes
Cette confession des péchés a été voulue expressément par Jean Paul II dans le cadre d’une année jubilaire qui est par nature un moment de conversion, a rappelé mardi 7 mars à Rome Mgr Marini, au cours d’une conférence de presse pour présenter document. Cette confession, faite par le pape devant tous, sera adressée à Dieu seul, avait-il précisé. « Elle n’est pas un jugement de ceux qui nous ont précédés. On ne juge pas les chrétiens du passé, et l’on n’exclut pas les circonstances atténuantes, mais on regrette et on confesse le mal commis, en se chargeant des fautes de ceux qui nous ont précédés ».
« Il y a une solidarité aussi dans le péché entre tous les membres du peuple de Dieu, devait encore ajouter l’évêque. « Les chrétiens ne pensent pas être meilleurs que leurs pères mais ils veulent dire qu’il y a eu objectivement dans l’histoire des erreurs de comportement par rapport à l’Evangile et à l’Esprit du Christ ».
Les péchés ayant compromis l’unité de l’Eglie excommunications, persécutions, divisions -, ont également été mentionnés, dans l’esprit de ce qu’en a dit Jean Paul II dans son encyclique « Ut Unum sint », publiée en mai 1995. En ce qui concerne les relations avec le peuple juif, il a été question de « mépris, actes d’hostilité et silences », tels qu’ils ont été évoqués dans le document sur la Shoah. (apic/imed/pr)
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