Augustin, fils de sainte Monique et de Patricius, est né en 354 à Thagaste (actuel Souk-Ahras en Algérie). Il arrive en 370 à Carthage, où il fait connaissance de sa première concubine. Son fils Adéodat naît en 372. Dès 383, après avoir enseigné à Thagaste et à Carthage, Augustin devient professeur à Rome, puis à Milan.

Une vie marquée par le combat contre les hérésies

Il est baptisé par saint Ambroise en 387, l’année de la mort de sa mère, laquelle s’était employée à le convertir au christianisme. En 391, deux ans après la mort de son fils, Augustin se rend à Hippone (aujourd’hui Annaba), en Algérie, où il cherche à mener une vie contemplative. Il y est ordonné prêtre, puis nommé évêque en 396. L’année suivante, il entreprend la rédaction des « Confessions », qui seront achevées en 401. Il lutte contre le manichéisme, auquel il avait pourtant adhéré durant sa jeunesse, puis contre le schisme donatiste. Ses derniers combats, il les livrera contre deux autres hérésies chrétiennes, le pélagianisme, qui remet en cause l’utilité du baptême, et l’arianisme, qui nie la divinité du Christ.

Se retirant de sa charge d’évêque, Augustin consacrera ses dernières années à l’écriture, en rédigeant notamment son traité sur la Trinité, la Cité de Dieu et une introduction à la lecture de la bible. Il meurt le 28 août 430 à Hippone, alors assiégé par les troupes vandales. La congrégation des Augustins de l’Assomption est fondée en 1845 par le Père d’Alzon. (apic/lavie/bb)

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