Rome: Le nouvel ambassadeur de l’Irak auprès du Saint-Siège a été reçu par Jean Paul II
Rome, 29 avril 2001 « Je renouvelle mon appel à la communauté internationale afin que des personnes innocentes ne payent pas les conséquences d’une guerre destructive dont les effets se font toujours sentir sur les personnes les plus faibles et les plus vulnérables », a affirmé Jean Paul II le 28 avril en recevant le nouvel ambassadeur de l’Irak auprès du Saint-Siège, Abdul-Amir Al-Anbari, venu lui présenter ses lettres de créances. Pour sa part, le nouvel ambassadeur a rendu hommage au Saint-Siège, « un des plus petit pays du monde, mais dont les pouvoirs moraux et religieux sont les plus forts ».
Après avoir une nouvelle foi condamné « l’embargo qui continue à faire des victimes », Jean Paul II a insisté sur le rôle du Vatican au sein de la communauté internationale. Pour le pape, « c’est la recherche de la justice et de la paix qui guide les activités du Saint-Siège dans le domaine de la diplomatie internationale ».
Après avoir assuré le nouvel ambassadeur de l’aide que lui apportera le Saint-Siège pour faire en sorte qu’ »aucune autorité, aucun programme politique et aucune idéologie ne puisse réduire les droits inaliénables de la personne humaine », Jean Paul II a encouragé les membres des communautés catholiques et musulmanes irakiennes à travailler pour « instaurer l’unité et l’harmonie » dans leur propre pays. Le pape a souligné que le dialogue entre eux était « plus important que jamais » et que le gouvernement avait « l’obligation » d’assurer « l’égalité des citoyens devant la loi ». « Cette égalité, a-t-il poursuivi, ne doit jamais être violée pour des raisons religieuses ».
Force morale et diplomatique du Vatican
Pour sa part, Abdul-Amir Al-Anbari, a affirmé que « contrairement aux autres pays, le Saint-Siège ne possède pas de force militaire, ce qui lui donne une grande force morale et diplomatique dans le monde ». « De plus a-t-il poursuivi, aucun acte immoral ou criminel n’est autorisé par le Saint-Siège, et son rôle essentiel est de sauver et de protéger, non seulement les catholiques mais l’humanité dans son ensemble ». « Dans ce sens a-t-il conclu, le catholicisme n’est pas simplement la foi des catholiques mais un pouvoir universel qui cherche à servir et sauver ». (apic/imed/bb)
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