Bogota, 6 août 2001 (APIC) La capitale colombienne est paralysée en raison d’une grève massive des taxis et des autobus, moyen de locomotion utilisé par la plus grande partie des citoyens pour se déplacer à Bogota.
Malgré huit heures d’intenses discussions aucune entente n’a été trouvée entre l’administration de Bogotá et les syndicats des transports.
Comme prévu, la grève des taxis et des autobus paralyse la ville, alors que la capitale colombienne, Bogotá, fête son 463ème anniversaire. Le bureau du syndicat a décrété la suspension des cours dans les écoles publiques et privées et invité les citoyens à se déplacer à pied.
Pour préserver l’ordre public, 3’000 agents de la police métropolitaine ont été déployés dans une soixantaine de `points chauds’ de la ville, où les manifestants ont l’intention d’ériger des barricades pour bloquer la circulation.
Des troupes militaires ont également été mobilisées à la périphérie de la ville pour éviter que la guérilla ne tente de s’infiltrer parmi les manifestants, qui revendiquent essentiellement davantage de primes publiques au secteur.
La semaine passée, le commandant en chef des Forces armées, le général Fernando Tapias, avait averti qu’en cas d’extrême gravité, la capitale serait « militarisée ». (apic/mna/pr)
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