Allemagne : Mgr Samuel Ruiz reçoit le « Prix International des droits humains »
Pour 40 ans de lutte inébranlable au Chiapas
Nuremberg, 12 septembre 2001 (APIC) la ville de Nuremberg remettra le 16 septembre le Prix International des droits humains à dom Samuel Ruiz, 77 ans, évêque émérite du Chiapas, en signe de reconnaissance pour plus de 40 ans de lutte inébranlable en faveur des droits des peuples indigènes du Chiapas, ainsi que dans les autres régions du Mexique.
La remise du prix « vise à être aussi un appel aux hommes et aux femmes de bonne volonté à s’engager fortement pour agir contre le racisme, la discrimination, l’intolérance et la xénophobie, ainsi qu’à s’engager pour la défense et la protection des droits des peuples et des personnes dans le monde entier », a précisé le jury du Prix International des droits humains de la ville de Nuremberg.
« Samuel Ruiz Garcia est l’un des plus inestimables défenseurs des droits humains dans le monde entier, tout comme des avocats, des professeurs, des artistes, des étudiants qui nous offrent en cadeau l’espérance, et qui sont source d’optimisme et de solidarité « , écrit Kofi A. Annan, secrétaire général de l’ONU, dans son message pour la remise de prix à l’évêque émérite du Chiapas. « Cela me réjouit beaucoup, ajoute-t-il, que Nuremberg accorde le Prix à un homme qui, pendant près d’un demi-siècle, a porté sur ses épaules les fardeaux des plus faibles et les a rendus plus légers. »
Hommage prononcé par Adolfo Perez Esquivel
Le discours d’hommage à Samuel Ruiz sera prononcé par le prix Nobel de la Paix 1980, Adolfo Perez Esquivel, à l’initiative de qui a été fondée en 1998 la Coalition contre l’impunité, qui a justement son siège à Nuremberg. Dans le cadre de la remise du Prix, différentes activités préalables sont organisées à Nuremberg , dont un Festival International de Cinéma en droits humains (12-16 septembre) et une Conférence internationale contre la xénophobie et le racisme (13-15 septembre).
Le jury est composé notamment de Roman Herzog, ancien président de l’Allemagne Fédérale, Vaclav Havel, président de la République tchèque, José Miguel Bonino, théologien méthodiste argentin et président de l’Assemblée permanente des droit humains, Rajmohan Gandhi, ancien sénateur indien, Theo van Boven, ancien directeur du département des droits humains de l’ONU, Asma Jahangir, commissaire de l’ONU sur les exécutions extrajudiciaires, et Ludwig Scholz, maire de Nuremberg. (apic/cip/mg/alc/bb)
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