Lausanne: L’Opus Dei rend hommage à son fondateur Josemaria Escriva de Balaguer
Lausanne, 20 janvier 2002 (APIC) L’Opus Dei a fêté le 9 janvier dans de nombreux pays le 100e anniversaire de la naissance de son fondateur Josemaria Escriva de Balaguer. Après la célébration de Zurich, le 10 janvier, Lausanne a organisé samedi 19 janvier une « Journée romande de réflexion et de prière » pour marquer ce centenaire. Plusieurs manifestations – conférences, témoignage et expositions – ont jalonné cette journée, qui a pris fin avec l’eucharistie concélébrée par Mgr Bernard Genoud, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg.
Quelque 300 personnes ont participé samedi à cette journée, organisée par le Centre culturel de Florimont, à Lausanne, en collaboration avec le « Bureau pour les causes des saints de la prélature de l’Opus Dei ». Ouverte par Mgr Pierre Bürcher, évêque auxiliaire à Lausanne, la journées s’est poursuivie par des conférences de François Gondrand, écrivain à Paris, de Marie-Thérèse Pallut, professeur du cours de civilisation française à la Sorbonne, à Paris, de Peter Rutz, professeur à la « Theologische Hochschule Chur, à Coire. L’après-midi a été consacré à des témoignages, autour d’une table ronde présidée par François Geinoz, économiste à Zurich.
La manifestation de Lausanne fait également suite au Congrès de l’Opus Dei, organisé du 8 au 12 janvier à Rome dans le cadre du centenaire de la naissance du fondateur de la prélature de l’Opus Dei, le bienheureux Josémaria Escrivá. Plus de 1’200 personnes de 57 pays avaient participé à ce congrès.
Le 20 décembre dernier, le pape Jean Paul II approuvait une liste de 13 candidats à la sainteté, dans laquelle figue le bienheureux Josémaria. Ce dernier pourrait donc être canonisé encore cette année.
La journée
Dans son homélie Mgr Genoud a fait référence à la sainteté dans la vie ordinaire indiquant qu’ »avec Dieu rien est vraiment ordinaire, tout est grâce ». » La sainteté – a poursuivi Mgr Genourd – est l’histoire d’amour de celui qui aime Dieu et qui aime les autres et veut leur faire partager cet amour.
La journée de Lausanne était consacrée à la sainteté dans la vie courante. Les travaux de la journée ont été ouverts par Mgr Burcher, évêque auxiliaire du diocèse qui citant le cardinal Kasper a souligné que » sans notre conversion toutes les réformes sont inutiles, il y aura pas de renouvellement dans l’Eglise ». Mgr Burcher s’est déclaré très heureux de pouvoir partager cette journée avec les membres et amis de l’Opus Dei et a indiqué « l’importante contribution des écrits du Bienheureux Escriva au Concile Vatican II ».
Le biographe français de Escriva, François Gondrand s’est exprimé par la suite sur la figure du Fondateur de l’Opus Dei en mettant l’accent sur son souci d’être au service de l’Eglise. La professeur Marie Thérèse Pallut a par la suite prit la parole au sujet du rôle de la femme dans le monde et l’Eglise dans les écrits d’Escriva. En s’appuyant sur des textes du fondateur de l’Opus Dei, la professeur Pallut a expliqué que le respect et la considération de la femme passent par le respect de la famille première éducatrice.
La matinée s’est conclue par l’intervention de Peter Rutz. En se référant au message d’Escriva, le professeur Rutz a souligné que « Vatican II a non seulement confirmé son message mais en a fait une de ses affirmations les plus fondamentales ». Selon le professeur, Escriva a amené une nouvelle conception des laïcs dans l’Eglise, de la vie du chrétien dans le monde et de la vocation chrétienne.
L’après-midi trois intervenants ont présenté un témoignage sur leur vie selon l’esprit de l’Opus Dei: une mère de famille, un travailleur social et une enseignante universitaire. La journée s’est achevée par la projection d’un documentaire » Semeurs de paix, semeurs de joie » réalisé à l’occasion du centenaire et présenté au public pour la première fois, sur des initiatives sociales de membres de l’Opus Dei dans plusieurs pays : Uruguay, République du Congo, Espagne, New York et Madrid.
L’Opus Dei compte 80’000 membres dans le monde, dont 250 en Suisse, sur lesquels la moitié viennent de la Suisse romande. (apic/com/pr)
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