« Notre Jeûne fédéral » lance la campagne « L’eau, c’est la vie »
Fribourg, 12 septembre 2002 (APIC) A l’occasion de la traditionnelle journée d’action de grâces du Jeûne fédéral, dimanche 15 septembre, la conseillère d’Etat fribourgeoise Ruth Lüthi fait appel à la générosité des communes fribourgeoises en faveur des populations de l’Afrique subsaharienne.
But de la démarche: soutenir l’action « Notre Jeûne fédéral » 2002 qui vise à améliorer l’accès à l’eau potable de ces populations. Dans cette région d’Afrique, trois maladies sur quatre ont pour origine la mauvaise qualité de l’eau.
Placée sous le thème « L’eau, c’est la vie », cette campagne lancée par les oeuvres d’entraide Action de Carême, Helvetas, Pain pour le Prochain et Swissaid, vise à améliorer les conditions de santé des Africains, dont l’espérance de vie baisse dramatiquement. « En 2005, la plupart d’entre eux mourront avant d’atteindre l’âge de 48 ans », écrivent les initiateurs de la campagne « L’eau, c’est la vie ».
La survie même de certaines communautés est menacée
Les conditions dans lesquelles sont forcées de vivre les populations africaines ne laissent indifférentes les autorités fribourgeoises. L’action « Notre Jeûne fédéral » rappelle que les maladies dues à la mauvaise qualité de l’eau, qui sèment la mort surtout chez les femmes et les enfants, sont devenues « une question de sécurité nationale pour de nombreux pays d’Afrique, puisqu’elles menacent la survie même de certaines communautés ».
Dans son adresse aux communes fribourgeoises, la directrice de la Santé publique et des Affaires sociales du canton de Fribourg constate que si d’énormes progrès ont été réalisés au XXe siècle dans le domaine de la santé, « la population des pays les plus pauvres n’en a guère bénéficié ».
Ediles interpellés
Ruth Lüthi, qui exprime son vif soutien à l’action « Notre Jeûne fédéral » 2002, espère que les édiles fribourgeois répondront à son appel. L’action « Notre Jeûne fédéral » 2002 récolte des dons destinés à l’amélioration de conditions de la santé au Tchad, Cameroun, Burkina Faso et Niger.
La présidente de la Conférence suisse des directeurs/trices des Affaires sociales rappelle que la santé reste la condition première du développement. Elle relève que le travail des organisations de développement concernés est reconnu par le ZEWO (organisme de surveillance des institutions d’utilité publique organisant des collectes) et que leurs programmes sont par ailleurs cofinancées par la DDC, la Direction du développement et de la coopération de la Confédération. Les organisations développement Action de Carême, Helvetas, Pain pour le Prochain et Swissaid travaillent avec des organisations partenaires africaines, sur la base d’une méthodologie de planification, de suivi et d’évaluation permanente. (apic/com/mmm)
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