1.1.1.2 Ne pas considérer le thème de la sexualité comme tabou
Santiago du Chili, 27 novembre 2002 (APIC) L’Abbé général des trappistes, Dom Bernardo Olivera, estime possible d’intégrer dans certaines circonstances les homosexuels dans la vie monastique. Selon l’Abbé général de l’ »Ordre Cistercien de la Stricte Observance » (OCSO – nom officiel des Trappistes), il est très dangereux pour les religieux de considérer le thème de la sexualité comme tabou. Par contre, toute revendication du « genre gay » lui apparaît comme « nocive ».
Dans la vie monastique, il est très dangereux de considérer le thème de la sexualité comme tabou, parce qu’un climat « de négation et de dissimulation » rend extrêmement difficile l’intégration de la tendance « gay ». La condition homosexuelle, a expliqué Dom Bernardo Olivera au congrès « EMLA 2002 », peut être intégrée lorsque les circonstances sont favorables, mais il est nécessaire d’accomplir un effort. Il s’agit du même effort requis pour l’intégration de la sexualité et de l’affectivité chez toute personne hétérosexuelle, rapporte le service romain d’information de la vie consacrée sur internet, « Vidimus Dominum ».
Nécessité de maîtriser sa sexualité, comme chez les hétérosexuels
En revanche, dans le domaine des relations « lesbiennes », Dom Olivera affirme que l’expérience montre « qu’on les accepte plus facilement que l’homosexualité masculine, parce qu’elles se concentrent davantage sur l’aspect affectif plutôt que sur l’aspect physique. Cela signifie que le discernement vocationnel devra se concentrer davantage sur la qualité des relations plutôt que sur le contrôle des pulsions ».
La maturité religieuse et la maturité psychologique vont toujours de pair, considère Dom Olivera. « Une telle maturité se vérifie chez la personne qui doit intégrer tous les aspects. La personne la plus équilibrée et la plus saine au point de vue humain a davantage de possibilités de vivre une expérience monastique pleine et profonde ». (apic/vid/be)
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