La présence de religieuses à Fleury-Mérogis pas remise en cause

France: La Cour d’appel de Paris déboutent deux libres penseurs

Paris, 23 avril 2003 (Apic) La cour administrative d’appel de Paris a rejeté mardi la requête d’un enseignant et d’une association de libre penseurs qui entendait remettre en cause la présence de religieuses dans la prison de Fleury-Mérogis (Essonne).

La cour, qui n’a pour l’heure pas publié ses considérants, a rejeté l’appel formé après une décision dans le même sens du tribunal administratif de Versailles du 19 décembre 2000.

Antoine Lubrina, un habitant de Fleury-Mérogis qui prône la laïcité stricte, et la Fédération de la libre pensée essonnienne demandaient que l’Administration pénitentiaire soit condamnée. Cela, sous prétexte qu’elle « impose à la maison d’arrêt des femmes de Fleury-Mérogis appartenant à une congrégation religieuse ». Selon ce libre penseur, le fait que ces religieuses possèdent le statut d’enseignante, ne laissent pas aux détenues le choix de fréquenter les cours donnés par des enseignants de l’Education nationale ».

Pour rejeter la requête, le tribunal administratif avait dans un premier temps rappelé dans son jugement qu’il ne pouvait pas « adresser d’injonctions à l’administration ». (apic/ag/pr)

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