Paris, 25octobre(APIC) Notre-Dame de Fatima à Paris, actuellement église
de la communauté portugaise de Paris, vient de « retrouver la vie », elle
était fermée depuis 1970. Au confins du 20e arrondissement l’ancienne église de Marie-Médiatrice était un temple sans peuple et l’église de la cité
universitaire était devenue trop petite pour la communauté portugaise, voilà comment cette église « désaffectée » fut proposée aux Portugais de Paris.
Depuis le 13 mai 1988, le vocable de Notre-Dame de Fatima est désormais associé à celui de Marie-Médiatrice.
Pendant la deuxième guerre mondiale, le cardinal Suhard avait fait le
voeu que, si Paris était épargnée par les bombardements, il ferait
construire une grande basilique dédiée à la Vierge Marie. Les chantiers de
l’église mobilisèrent la générosité des catholiques qui répondirent avec
ferveur à l’appel du cardinal.
L’imposant édifice allait s’élever boulevard Sérurier aux confins du 20e
arrondissement et du Pré Saint-Gervais. Le secteur était promis à d’importants aménagements. On prévoyait de construire des miliers de logements populaires.
Malheureusement, la construction du périphérique laissa la belle église
isolée, coincée entre le boulevard Sérurier et le fossé du périphérique.
Temple sans peuple, ses portes se refermaient en 1970.
Deux événements providentiels ont concuru à ré-animer cette église. La
construction d’un hôpital pour enfants (le plus grand de France), l’hôpital
Robert Debré, et la fidélité des Portugais de Paris a donné à ce sanctuaire
les fidèles qui lui manquaient. Celle qui depuis le 13 mai 1989 s’appelle
Notre-Dame de Fatima offre un lieu de prière mariale pour tous les
Parisiens, lieu d’accueil chrétien pour les enfants malades, leurs familles
et les soigannts de l’hôpital. Et lieu de rassemblement et d’échanges pour
tous les Portugais.
Telles sont les vocations de cette magnifique église où d’importants
travaux ont été réalisés pour sa réouverture. Huit millions de francs ont
été engagés. La moitié pour l’église elle-même. L’autre moitié pour la
crypte aux dimensions étonnantes, capable d’accueillir 500 personnes, et
pour l’aumônerie de l’hôpital qui dispose d’un accès direct à « Robert
Debré ».
Cette église au plein coeur d’un hôpital est pour tous, selon le mot du
Père Cavalheira, recteur du Sanctuaire, « un phare d’espérance qui
s’allume ». (apic/pnd/bd)
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