Rome: Hommage au cardinal Poupard, président du Conseil pontifical pour la culture
Rome, 29 juin 2005 (Apic) Le cardinal français Paul Poupard, président du Conseil pontifical pour la culture, est le chef de dicastère qui est en poste depuis le plus longtemps à la curie. Il a été nommé le 28 juin 1980, président du Secrétariat pour les non-croyants.
Le cardinal Poupard est né le 30 août 1930 d’une famille de vignerons, à Bouzillé, près d’Angers. Il est l’auteur de nombreux livres de référence sur le Vatican, le pape, sur l’Eglise et sur la culture.
Ordonné prêtre le 18 décembre 1954, il commence son ministère dans l’enseignement. En 1959, il est appelé à Rome pour travailler à la Secrétairerie d’Etat, où il reste deux ans. Il retourne alors en France comme recteur de l’Institut catholique de Paris (1971-1981) et comme évêque auxiliaire de la capitale française de 1979 à 1980.
C’est dans le cadre de cette fonction qu’il accueille Jean-Paul II lors de sa première visite en France, le 1er juin 1980. Quinze jours seulement après ce voyage pontifical, il est rappelé à Rome par le pape pour assumer la fonction de pro-président du Secrétariat pour les non- croyants, indique aujourd’hui le Conseil pontifical de la culture.
La retraite, bientôt
C’est en mai 1982 qu’il organisera, à la demande du pape, le Conseil pontifical pour la culture, qui fusionnera en 1993 avec le Secrétariat pour les non-croyants. Entre temps, il sera créé cardinal lors du consistoire du 25 mai 1985.
Le 21 mai 2004, le cardinal Paul Poupard avait célébré à Rome ses 50 ans de sacerdoce et ses 25 ans d’épiscopat. Pour marquer cet événement, un ouvrage intitulé Culture, croyance et foi, réunissant les textes d’environ 35 personnalités du monde scientifique et universitaire, proches du cardinal, avait été publié en hommage au parcours intellectuel du prélat.
Le cardinal Poupard fêtera ses 75 ans au mois d’août prochain. Selon le droit canon, il atteindra alors l’âge de la « retraite » pour un prélat. Il devra ainsi présenter sa démission à Benoît XVI, à qui il reviendra de l’accepter ou de la refuser et de nommer le successeur du cardinal à la tête du Conseil pontifical pour la culture. (apic/imedia/hy/pr)
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