Qui propose une « réflexion profonde et éclairante »
Rome, 25 janvier 2006 (Apic) « Deus caritas est » est une encyclique « programmatique », dans « le sens le plus élevé » du terme, a déclaré le cardinal Renato Martino, le 25 janvier 2006, en commentant la première Encyclique de Benoît XVI publiée mercredi à Rome.
La nouvelle encyclique, « qui propose une réflexion profonde et éclairante sur l’amour chrétien » considéré sous tous ses aspects, est une encyclique « programmatique », a déclaré le cardinal Martino devant la presse.
Dans son intervention, le président du Conseil Justice et Paix a ensuite particulièrement insisté sur les paragraphes 26 à 29 de « Deus caritas est » concernant le rapport entre justice et amour, « avec une série de points et d’orientations » sur la compétence de l’Eglise et de sa doctrine sociale. Il a ainsi fait de nombreuses fois référence au Compendium de la doctrine sociale de l’Eglise récemment publié par s on dicastère.
« Dans sa première lettre encyclique, Benoît XVI a voulu faire le don à l’Eglise d’un texte fort ’sur le centre de la foi chrétienne’, qui veut s’opposer à l’utilisation biaisée du nom de Dieu et à l’ambiguïté de la notion ’d’amour’ qui est évidente dans le monde contemporain », a pour sa part estimé Mgr William Joseph Levada. Selon lui, le pape y révèle « être pasteur dans l’esprit et dans le coeur », nous invitant « à mieux comprendre que ’Dieu est amour’ et à ouvrir davantage nos coeurs ».
Mgr Cordes, a quant à lui estimé que l’encyclique était « un traité théologique sur la ’philosophie’ » de son dicastère. Le pape a en effet voulu « illuminer l’engagement caritatif » qui se manifeste par des interventions concrètes de l’Eglise, mais « avec un fondement théologique ». Benoît XVI nous engage « à veiller à l’esprit qui nous guide dans les réponses que nous donnons à ceux qui souffrent », a ainsi expliqué le président du Conseil pontifical Cor Unum.
L’archevêque allemand a ainsi manifesté sa satisfaction pour cette encyclique qui « touche de façon spécifique Cor Unum, le dicastère de la charité du pape ». « Pour notre Conseil, ce sera la charte de notre activité », a-t-il affirmé, soulignant que ce texte était « un message de grande actualité ». Pour lui, en effet, l’encyclique « s’oppose à une tendance à oublier Dieu qui est en chacun de nous, et qui s’appelle sécularisme ». (apic/imedia/ar/pr)
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