« L’économie suisse est florissante »
Berne, 7 février 2006 (Apic) L’économie suisse est florissante. Pourtant, le taux de chômage a passé de 3,8 pour cent de fin 2005 à 3,9 pour cent en janvier 2006, constate l’organisation faîtière de travailleurs Travail.Suisse. Et les dettes croissantes de l’assurance-chômage requièrent une nouvelle révision de la loi, ajoute l’organisation.
Travail.Suisse organisation faîtière de travailleurs, ancien syndicat chrétien, constate que « la Suisse n’a pas un problème de chômage mais d’emploi ». Selon un communiqué, le syndicat « rejette les réductions de prestations dans l’assurance-chômage » et demande que le département fédéral de l’économie élabore « un paquet de mesures pour accroître l’emploi ».
Le communiqué constate que « l’économie suisse se porte bien. Les entreprises engrangent des bénéfices record, les carnets de commande sont pleins et la croissance économique atteint la barre de 2 pourcent ». Ce qui ne se répercute pas sur le marché du travail, ajoute l’organisation faîtière. Elle note « un taux de chômage des jeunes élevé, que la Suisse n’avait jamais connu, et pas de chances pour les chômeurs âgés. De plus les personnes sans emploi peu qualifiées risquent de « demeurer exclues durablement du marché du travail régulier ».
En conséquence, « des dettes croissantes obligent à réviser la loi sur l’assurance-chômage déjà dépassée, car conçue pour une moyenne d’environ 100’000 chômeurs. « Ce nombre est trop bas: la charge de la dette augmente et une nouvelle révision de la Loi est programmée » ajoute le communiqué de Travail.Suisse.
Pour ce qui est du financement de l’assurance chômage ajoute l’organisation, « il faut réintroduire le pourcent de solidarité ». En outre, elle souhaite que le conseiller fédéral Joseph Deiss élabore un programme sur la politique de l’emploi.
Travail.Suisse regroupe à l’origine les fédérations autonomes et les syndicats affiliés auparavant à la Confédération des syndicats chrétiens de Suisse (CSC) et à la Fédération des sociétés suisses d’employés (FSE). Du côté de la CSC, il s’agissait du Syndicat chrétien du personnel des services publics et du tertiaire, des Syndicats chrétiens interprofessionnels du Valais, de l’Organizzazione cristiano-sociale ticinese et de la Fédération chrétienne des travailleurs et travailleuses hongrois/es de Suisse. Du côté de la FSE, il s’agissait des employés affiliés VSAM, de Hotel & Gastro Union, de l’Association des organisations suisses des employés de l’industrie chimique et pharmaceutique et de l’Association suisse des employés droguistes. Ces douze associations représentent environ 160’000 membres. Travail.Suisse se pose dorénavant en « organisation sans appartenance politique ni confessionnelle ». (apic/com/vb)
webmaster@kath.ch
Portail catholique suisse
https://www.cath.ch/newsf/suisse-travail-suisse-ancien-syndicat-chretien-insiste/