8’000 spectateurs sans la salle Paul VI
Rome, 27 novembre 2006 (Apic) Le film « La Nativité » de Catherine Hardwicke, a été projeté en avant-première mondiale dans la salle Paul VI, au Vatican, dans la soirée du 26 novembre 2006. Le secrétaire d’Etat du Saint-Siège, le cardinal Tarcisio Bertone, qui était présent, a émis un jugement positif sur ce film qui raconte la naissance du Christ.
Le film américain « Nativity », qui sortira sur grand écran aux Etats-Unis le 1er décembre et en France, en Belgique et en Suisse, le 6 décembre prochain, a été projeté sur le grand écran de la Salle Paul VI devant quelque 8’000 spectateurs, pour la plupart italiens.
Présenté par le président du Conseil pontifical pour les communications sociales, Mgr John Foley, il a été précédé d’une lecture des Evangiles de la Nativité du Christ par l’acteur romain Gigi Proietti. Celui-ci a été chaleureusement applaudi, tout comme l’oeuvre cinématographique de la réalisatrice américaine Catherine Hardwicke.
Le film « est bien réalisé », a estimé le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, qui assistait à la projection. Le pape ne pouvait s’y rendre en raison des préparatifs de son voyage en Turquie, qui commencera dans la matinée du 28 novembre. Certains journalistes avaient émis l’hypothèse que c’était en raison de la grossesse de l’actrice interprétant la Vierge Marie, Keisha Castle-Hughes, une Néo-Zélandaise âgée de 16 ans qui n’est pas mariée.
Cette avant-première était parrainée par les Conseils pontificaux de la culture et des communications sociales, la Filmothèque vaticane et le vicariat de la Cité du Vatican en collaboration avec la Fondation Pro Musica et Arte Sacra.
Le long-métrage filmé au Maroc et dans le sud de l’Italie qui raconte l’histoire de Marie et Joseph avant la naissance de Jésus, « repropose l’événement qui a changé l’histoire avec réalisme mais aussi avec un sens de grand respect pour le mystère de la nativité », a encore estimé le cardinal Bertone. « C’est un bon événement cinématographique, le jugement est positif », a-t-il aussi commenté. Les spectateurs ont applaudi à cinq reprises durant la projection du film ainsi qu’à la fin.
« Un bon instrument d’éducation religieuse »
Le cardinal italien a aussi estimé que les quelques libertés artistiques que présentait le film vis-à-vis de l’Evangile ne « causaient pas de tort à la représentation de cette histoire sacrée et unique ». Il a aussi souligné qu’il pouvait être un bon instrument d’éducation religieuse « parce qu’il nous introduit à un mystère de grand don de Dieu ».
Le film commence à Nazareth, la ville d’origine de Marie et Joseph, et se termine à Bethléem avec l’adoration de l’enfant Jésus par les mages. Les dernières images sont celles de la fuite de la sainte famille en Egypte à cause du massacre des Innocents, voulu par le roi Hérode. A l’avant-première dans la salle Paul VI assistaient, entre autres, la réalisatrice Catherine Hardwicke, l’actrice iranienne Shohreh Aghdashloo, qui interprète Elisabeth, cousine de Marie et mère de saint Jean-Baptiste, ainsi qu’Oscar Isaac, dans le rôle de saint Joseph.
L’entrée était gratuite, mais les spectateurs pouvaient laisser une enveloppe pour la construction d’une école dans le village de Mughar en Galilée, où vivent chrétiens, druzes et musulmans. Le projet est promu par l’archevêque gréco-melkite d’Akka, en Terre Sainte, et coordonné par le Conseil pontifical Cor Unum. Le film produit par la société ’New Line Cinema’, s’inscrit dans la série des films à thème religieux de ces dernières années. (apic/imedia/ar/pr)
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