Rome: Remise du prix littéraire «Henri de Lubac»

Une thèse sur la bioéthique récompensée

Rome, 24 janvier 2007 (Apic) Pour sa troisième édition, le prix littéraire Henri de Lubac de l’Ambassade de France près le Saint-Siège a été attribué le 24 janvier au prêtre français Brice de Malherbe pour sa thèse sur « Le respect de la vie humaine dans une éthique de communion ».

Le prix, remis une nouvelle fois par le cardinal Paul Poupard, président du Conseil pontifical de la culture, vient récompenser « la meilleure thèse de doctorat en français » dans le domaine philosophique, théologique ou spirituel et soutenue auprès de l’une des universités pontificales de Rome.

Cette année, deux candidats concourraient: le père Brice de Malherbe, qui a soutenu sa thèse auprès de l’Institut pontifical Jean Paul II pour la famille, le 18 octobre 2005, et le prêtre français Stéphane Hénaux, pour sa thèse sur « La métaphysique de la liberté chez Joseph de Finance », soutenue auprès de l’Université pontificale grégorienne.

C’est un jury constitué de personnalités importantes du monde francophone de Rome, d’experts et de professeurs d’université qui ont sélectionné ces deux thèses parmi toutes celles présentées.

Un comité d’honneur composé des cardinaux Paul Poupard, Georges-Marie Cottier, théologien émérite de la Maison pontificale et Albert Vanhoye, secrétaire de la Commission pontificale biblique, mais aussi de Jacques de Larosière, président de l’Association internationale « Cardinal Henri de Lubac » et de Bernard Kessedjian, ambassadeur de France près le Saint-Siège, a désigné la thèse lauréate dans la matinée du 24 janvier.

Le père Brice de Malherbe, prêtre du diocèse de Paris, avait déjà obtenu la note 30/30 (Summa cum laude) lors de sa soutenance. Sa thèse est un thème « intéressant et d’actualité », a estimé l’ambassadeur Bernard Kessedjian.

Les insuffisances majeures de la bioéthique

L’objet de la thèse, publiée en 2006 aux éditions Parole et Silence, est de montrer les insuffisances majeures de la bioéthique, du moins dans sa matrice anglo-saxonne, quant à sa capacité à guider le discernement et de proposer une approche alternative.

Né en 1964, le Père Brice de Malherbe est actuellement délégué de l’archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois, auprès des établissements hospitaliers catholiques. Directeur au Séminaire de Paris, il enseigne à l’Ecole Cathédrale et à la Faculté Notre-Dame.

Le prix qui porte le nom du théologien et jésuite français Henri de Lubac (1896-1991) est d’un montant de 3’000 euros.

L’an dernier, le cardinal Poupard avait remis le prix à Baiba Brudere pour sa thèse sur « le sacerdoce commun chez Thérèse de l’enfant Jésus » soutenue à l’Université du Teresianum dirigée par les carmes. Pour sa première édition, en 2004, ce prix avait été remis au lauréat par le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. (apic/imedia/ar/pr)

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