Vague d’indignation au sein de l’Eglise indienne
Rome, 27 novembre 2008 (Apic) Le Vatican a jugé jeudi « effrayants et dramatiques » les attentats spectaculaires qui ont fait plus de 100 morts dans des hôtels de luxe Trident/Oberoi et Taj Mahal, la gare centrale, un hôpital et plusieurs autres objectifs, dans la ville de Bombay, la métropole économique de l’Inde. Les attaques qui ont débuté dans la soirée du 26 novembre ont causé la consternation au Vatican.
Interrogé le lendemain matin par l’agence de presse italienne Ansa, le père Federico Lombardi, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, a estimé que les attaques encore en cours dans la capitale économique du pays concernaient toute la communauté internationale.
Ces objectifs stratégiques ont été attaqués mercredi soir par des hommes lourdement armés se réclamant d’un groupe islamiste, les Moudjahiddines du Deccan. La mégapole de l’ouest de l’Inde a été le théâtre d’une série d’attaques coordonnées qui ont visé deux hôtels ainsi que huit autres cibles, dont la gare centrale et l’hôpital Cama, dans le sud de Bombay. Le porte-parole de la Conférence épiscopale indienne, le Père Babu Joseph Karakombil, a quant à lui condamné avec force ces attentats tragiques, affirmant que « le terrorisme est le mal, le mépris absolu de la vie humaine ». Dans un appel publié à Rome par l’agence de presse de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, Fides, les évêques indiens ont demandé au gouvernement « que toutes les mesures nécessaires soient adoptées afin d’arrêter la vague de sang qui est en train de déferler sur une population indienne innocente et pour garantir la sécurité des citoyens qui aspirent à la paix et à la tranquillité ». (apic/imedia/ami/be)
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