Télégramme de condoléances au cardinal Oswald Gracias
Rome, 27 novembre 2008 (Apic) Benoît XVI a lancé le 27 novembre un appel urgent afin que cessent les attaques terroristes « brutales » en cours dans la métropole économique de Bombay, en Inde. Depuis le 26 novembre 2008 au soir, ces attentats ont déjà fait plus de 100 morts et des centaines de blessés.
Dans un télégramme de condoléances adressé au cardinal Oswald Gracias, archevêque de Bombay, le pape s’est dit particulièrement attristé par les scènes de violence encore en cours dans la capitale économique de l’Inde et revendiquées par un groupe islamique.
Solidarité du pape avec les proches des victimes
Dans un télégramme envoyé au cardinal Gracias, le cardinal secrétaire d’Etat Tarcisio Bertone a ainsi confié que Benoît XVI était « profondément attristé par l’éruption de violence à Bombay ». Le pape, a poursuivi le télégramme en anglais, « vous demande avec bonté de transmettre ses condoléances cordiales aux familles de ceux qui ont perdu la vie dans ces attaques brutales et d’assurer de sa proximité spirituelle les autorités publiques, les citoyens et tous ceux qui sont concernés ».
En outre, a indiqué le « numéro deux » du Vatican, Benoît XVI appelle avec urgence à la fin de tous les actes de terrorisme « qui offensent gravement la famille humaine et déstabilisent sérieusement la paix et la solidarité nécessaires pour la construction d’une civilisation digne de la noble vocation de l’humanité d’aimer Dieu et son prochain ».
Dans la soirée du 26 novembre, la mégapole de l’ouest de l’Inde a été le théâtre d’une série d’attaques coordonnées menées par des hommes lourdement armés qui ont visé deux hôtels ainsi que plusieurs autres cibles, dont la gare centrale et l’hôpital Cama, dans le sud de Bombay. Ces attentats, au cours desquels plus d’une centaine de personnes sont mortes, ont été revendiqués par un groupe islamiste se présentant comme les « Moudjahiddines du Deccan ». Plusieurs heures plus tard, les terroristes retenaient encore en otage plusieurs dizaines de personnes dans l’un des hôtels attaqués.
Dans la matinée du 27 novembre, le Père Federico Lombardi, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, avait déjà jugé « effrayantes et dramatiques » les attaques terroristes de Bombay, estimant qu’elles concernaient toute la communauté internationale. (apic/imedia/ami/be)
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