Rome, 30 juin 2009 Quelques heures après l’accident ferroviaire meurtrier survenu à Viareggio, au nord de l’Italie, Benoît XVI a exprimé «sa participation profonde à la douleur qui frappe la ville tout entière» et a prié pour les victimes, selon un télégramme publié mardi par le Bureau de presse du Saint-Siège.
Le déraillement puis l’explosion, suivie d’un énorme incendie, d’un wagon-citerne chargé de GPL a ravagé le quartier de la gare de Viareggio, faisant une quinzaine de morts et plusieurs dizaines de blessés graves, selon un bilan provisoire.
«Ayant appris la nouvelle du grave accident survenu près de la gare de Viareggio, le pape exprime sa participation profonde à la douleur qui frappe la ville tout entière», peut-on lire dans le télégramme signé par le cardinal secrétaire d’Etat Tarcisio Bertone, adressé à l’archevêque de Lucques, Mgr Benvenuto Italo Castellani. Priant pour «ceux qui sont morts tragiquement», le pape invoque «la guérison rapide des blessés et confie à la protection maternelle de la Vierge ceux qui sont frappés par cet événement dramatique», poursuit le télégramme.
Dans la soirée du 29 juin, un train de marchandises a déraillé peu après minuit, alors qu’il arrivait près de la gare de cette ville de 500’00 habitants. Ce train transportait plusieurs wagons remplis de GPL. L’explosion des wagons a fait s’effondrer une dizaine de petits immeubles situés à proximité.
Il s’agit de l’accident ferroviaire le plus grave en Italie depuis janvier 2005. Une collision le 7 janvier 2005 près de Bologne (centre de l’Italie) entre un convoi de marchandises et un train de voyageurs avait fait 17 morts et une soixantaine de blessés. (apic/imedia/cp/pr)
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