Certains enseignants musulmans appellent à la décapitation des convertis
Lucerne, 26 juillet 2009 (Apic) Le Fonds national de la recherche scientifique propose la formation des imams dans les universités suisses. Il suggère aussi la consultation d’universités musulmanes étrangères pour le recrutement des enseignants. Le Caire est cité en exemple, mais un expert allemand en droit islamique met en garde.
Selon Max Klingberg, expert allemand en droit islamique, certains éminents enseignants de l’université Al_Azhar du Caire défendent des thèses « qui, dans certains domaines ne sont en aucun cas compatibles avec les normes internationales des droits de l’homme ni avec les valeurs de l’Organisation des Nations Unies. »
Selon le journal « Zentralschweiz am Sonntag » (Lucerne), le juriste allemand fait explicitement référence au cheik Yussef el Badri qui enseigne à cette université et qui a publiquement appelé la décapitation d’un converti. L’étude du Fonds national de la recherche scientifique sur la formation des imams en Suisse montre que les musulmans sondés font le plus souvent référence à l’université Al-Azhar, quand il s’agit de l’élaboration de plans d’études.
Pour Max Klingberg, c’est tout à fait conforme à la doctrine musulmane classique qu’un musulman qui se détourne de sa foi doit être exécuté. Le cheik Yussef el Badri avait publiquement demandé il y a deux ans la décapitation de Mohammed Hegazy, âgé aujourd’hui de 26 ans, parce qu’il avait quitté l’islam pour se convertir au christianisme copte.
Depuis le 2 août 2007, quand il a officiellement demandé à ce que figure sur sa carte d’identité sa nouvelle appartenance religieuse, Mohammed Hegazy et sa famille vivent cachés dans la région du Caire. Pour Klingberg, les nombreux attentats dont a été victime le converti ont eu lieu avec la bénédiction de l’Etat.
L’étude du Fonds national de la recherche scientifique pour la formation des imams dans les Hautes écoles suisses conclut entre autre que pour l’élaboration des plans d’études, il faut consulter des universités islamiques étrangères. Du moins pour la phase initiale du recrutement des enseignants.
L’université Al-Azhar du Caire est l’une des plus prestigieuses institutions de formation du monde islamique. Elle est ouverte uniquement aux étudiants et étudiantes musulmans du monde entier. Les facultés sont séparées selon les sexes. En 2004, il y avait quelque 375’000 étudiants inscrits, dont 150’000 femmes. Le corps enseignant se compose d’environ 16’000 professeurs. (apic/job/js)
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