Rome: Le pouvoir du Christ n’est pas celui des grands de ce monde, souligne Benoît XVI
Rome, 22 novembre 2009 (Apic) Le pouvoir de Jésus-Christ n’est pas celui des grands de ce monde, mais le « pouvoir de l’Amour », a expliqué Benoît XVI à l’occasion de la fête du Christ Roi, le 22 novembre 2009. Depuis la fenêtre de ses appartements, lors de la traditionnelle prière de l’angélus, le pape a souligné que le but de l’homme ne devait pas être « le règne terrestre de la violence, de l’argent ou des plaisirs mondains », mais celui du « Règne de Dieu ».
En quoi consiste le « pouvoir royal de Jésus ? », s’est demandé Benoît XVI lors de la prière dominicale de l’angélus. Ce n’est pas celui des rois et des grands de ce monde, a-t-il aussitôt expliqué aux milliers de fidèles présents, « c’est le pouvoir divin de donner la vie éternelle, de libérer du mal, de vaincre la domination de la mort ».
Aux yeux du pape, ce pouvoir est « le pouvoir de l’Amour qui sait tirer le bien du mal, attendrir un cœur endurci, apporter la paix dans le conflit le plus âpre, allumer l’espérance dans l’obscurité la plus épaisse ». En saluant les fidèles polonais, le pape a particulièrement soutenu que le but des aspirations de l’homme n’était pas le règne terrestre de la violence, de l’argent ou des plaisirs mondains, mais le Règne de Dieu.
« Faire le choix du Christ, a encore soutenu Benoît XVI, ne garantit pas le succès selon les critères du monde, mais assure cette paix et cette joie que Lui seul peut donner ». « A chaque époque, c’est ce que démontre l’expérience de nombreux hommes et femmes qui, au nom du Christ, au nom de la vérité et de la justice, ont su s’opposer aux flatteries des pouvoirs terrestres avec leurs différents masques, jusqu’à sceller leur fidélité dans le martyre ».
La fête du Christ Roi de l’univers conclut l’année liturgique dans l’Eglise catholique. Une nouvelle année liturgique s’ouvre alors avec la période de l’Avent, le temps de préparation à la fête de Noël. Benoît XVI présidera ainsi les premières vêpres du premier dimanche de l’Avent dans la basilique Saint-Pierre le 28 novembre prochain à 17h.
Au cours de la prière de l’angélus, le pape a aussi évoqué la béatification célébrée le jour même à Nazareth, en Israël, de la religieuse palestinienne Marie-Alphonsine Danil Ghattas (1843-1927). « La béatification de cette figure de femme tellement significative, a alors affirmé Benoît XVI, est d’un réconfort particulier pour la communauté catholique de Terre sainte ».
Mère Marie Alphonsine Danil Ghattas, née à Jérusalem en 1843 et co-fondatrice de la Congrégation des Sœurs du Rosaire, a été béatifiée dimanche 22 novembre en la basilique de l’Annonciation de Nazareth. Il s’agissait de la première béatification en Terre Sainte. La Congrégation des sœurs du Rosaire est une institution éducative en premier lieu mais elle s’engage dans d’autres domaines sociaux, comme le travail dans les hôpitaux, les dispensaires, les asiles de vieillards, les orphelinats et l’hôtellerie pour les pèlerins.
En outre, le pape a évoqué dimanche la Journée « pro orantibus » célébrée la veille dans l’Eglise et consacrée aux communautés religieuses cloîtrées. Benoît XVI a alors profité de cette occasion pour remercier publiquement les moniales du monastère ›Mater Ecclesiae’ situé au cœur des Jardins du Vatican. « Votre prière, chères sœurs, est très précieuse pour mon ministère », a lancé le pape à l’attention des religieuses clarisses, carmélites, bénédictines ayant vécu à tour de rôle dans ce monastère, ainsi que les visitandines arrivées dans ce monastère le 7 octobre dernier. (apic/imedia/ami/be)
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