Le gouvernement et l’Eglise se donnent la main pour sa réalisation avant juin prochain
Brazzaville, 14 janvier 2010 (Apic) Le gouvernement du Congo (Brazzaville) va aider l’Eglise catholique locale à ériger un clocher à la basilique mineure Sainte Anne du Congo de la capitale, Brazzaville.
Le ministre congolais de la Culture et des arts, Jean-Claude Gakosso, a reçu, à ce sujet, Mgr Anatole Milandou, archevêque métropolitain de Brazzaville. Selon le bihebdomadaire de l’Eglise du Congo, « La Semaine africaine », l’entretien a porté essentiellement sur l’érection du clocher en métallique d’environ 67 mètres.
Il sera couvert de tuiles vertes, comme la toiture de la basilique. Les études d’ingénierie et d’architecture sont faites. Les travaux s’élèvent à près de 2,5 milliards de francs CFA (5,5 millions de CHF).
Le premier module du clocher a été réalisé, grâce au concours de l’Etat congolais, de l’archidiocèse de Brazzaville, de l’Eglise de France, de l’Ambassade de France au Congo, du groupe pétrolier français, Total, et de la Société nationale des pétroles du Congo. Il s’agissait de la couverture en tuiles de la basilique, d’installations électriques et de sonorisation de l’édifice.
Le président Denis Sassou Nguesso et son épouse, Mme Antoinette Sassou Nguesso, se sont impliqués pour la réalisation de ces travaux.
Il s’agit maintenant de réaliser la seconde phase, qui comprend l’aménagement d’un parking, d’un jardin et la construction du clocher.
Le souhait de l’Eglise catholique et du gouvernement congolais est que la construction du clocher prenne fin, au plus tard, en juin prochain, avant les festivités marquant le cinquantième anniversaire de l’indépendance du pays.
Pour l’Eglise du Congo, «bien plus qu’un simple sanctuaire, l’édification de la basilique Sainte- Anne s’inscrit dans un temps fort de l’histoire du Congo et de la France». Pendant la période coloniale, Brazzaville était la capitale officielle de la France Libre. Le Général Charles De Gaulle y avait prononcé, le 30 janvier 1944, pendant la seconde guerre mondiale, un discours «historique» qui avait alors permis de mobiliser «les esprits épris de liberté». C’est cet endroit où il a tenu le discours qui sert aujourd’hui de lieu de culte, et de «sanctuaire commémoratif de la France Libre».
Mgr Anatole Milandou a lancé un appel «à la générosité, non seulement des chrétiens de Brazzaville ou du Congo, mais également aux entreprises ou sociétés pouvant venir en aide à l’Eglise, en vue de réaliser le clocher. (apic/ibc/js)
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