Rejeter l’article constitutionnel le 7 mars prochain
Zoug, 8 février 2010 (Apic) L’article 118b de La Constitution fédérale relatif à la recherche sur les êtres humains va trop loin, selon l’organisation Human Life International Schweiz. Il met trop l’accent sur la liberté de la recherche au détriment de la dignité humaine. L’association recommande aux citoyens suisses de le rejeter, le 7 mars prochain.
Dans un communiqué du 8 février 2010, Human Life International Schweiz salue le principe d’une réglementation uniformisée de la recherche sur les êtres humains. Mais l’organisation dénonce le fait que l’article proposé en votation va trop loin. Elle critique en particulier cette disposition selon laquelle des projets de recherche « peuvent être réalisés sur des personnes incapables de discernement si des résultats équivalents ne peuvent être obtenus chez des personnes capables de discernement; lorsque le projet de recherche ne permet pas d’escompter un bénéfice direct pour les personnes incapables de discernement, les risques et les contraintes doivent être minimaux. » Cela laisse, selon l’organisation, une trop grande marge de manœuvre au législateur et à la recherche.
L’organisation de défense du droit à la vie rejette concrètement les projets de recherche qui pourraient trouver une voie d’accès par l’adoption de cet article, en particulier les projets sur des femmes enceintes, sur des embryons et fœtus. Elle conteste également les éléments énoncés sur l’interruption de grossesse (art.26). Pour Human Life International Schweiz, adopter un tel article serait instrumentaliser la vie humaine, au détriment de sa dignité.
Si la votation du 7 mars ne concerne que l’article constitutionnel et non l’interruption de grossesse, cet article est une porte ouverte à la liberté de la recherche que le parlement ne pourrait par la suite plus contrôler, peut-on lire dans le communiqué.
Texte complet: www.human-life.ch/forschung-am-menschen.htm
(apic/com/job/js)
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