Ils veulent se donner une structure juridique
Paris, 15 juin 2010 (Apic) Le Conseil national des évangéliques de France (Cnef) tient, ce 15 juin, son assemblée générale constitutive à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne) dans le but d’organiser juridiquement la représentation de ces Eglises en fort développement.
L’assemblée de ce jour veut donner une structure juridique au Conseil national des évangéliques de France (Cnef), qui a pris naissance en 2007. Les évangéliques veulent se doter d’une un « lieu d’échange et de réflexion, de concertation et de prière, plate-forme en vue de renforcer les liens et la visibilité du protestantisme évangélique français dans le respect de ses diversités ».
Le Cnef rassemble une partie des évangéliques « historiques » membres de la Fédération protestante de France, les mouvement des Assemblées de Dieu, des pentecôtistes et charismatiques, et des « nouveaux » évangéliques. Ce qui caractérise ces Eglises c’est qu’elles sont plus prosélytes que les branches traditionnelles du protestantisme – luthérienne et calviniste – et qu’elles proposent souvent une lecture littérale de la Bible.
Il semblerait que non, selon les informations données par plusieurs sources. Le Cnef serait un complément de la FPF, qui est actuellement le seul organe de représentation des protestants auprès des pouvoirs publics.
Il y a environ 1,2 million de protestants en France dont 800’000 sont membres de la FPF. Parmi ceux-ci, 200’000 sont des évangéliques, estime le président de la FPF, lui-même membre de l’Union des églises évangéliques libres de France (UEEL) fondée en 1849, qui relève du calvinisme.
Il y a à peu près autant d’évangéliques en dehors de la FPF, principalement des Eglises dont les fidèles sont souvent issus de l’immigration africaine. Ces nouvelles Eglise connaissent un fort développement que la FPF veut prendre en compte et analyser lors d’un colloque sur le thème du « protestantisme français, une famille recomposée ». (apic/ag/jcom/js)
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