La Conférence serait aussi menacée que la biodiversité
Berne, 11 octobre 2010 (Apic) Afin d’éviter que le sommet de l’ONU sur la biodiversité ne connaisse le même sort que le sommet de Copenhague, des organisations demandent un effort plus important à la Suisse. La Déclaration de Berne, Pro Natura et l’Association suisse pour la protection des oiseaux ASPO/BirdLife sont préoccupées à une semaine de la Conférence de Nagoya.
De l’avis des trois organisations, la Conférence de Nagoya sur la biodiversité est menacée d’échec. Sans un investissement financier suffisant et un protocole contre la « biopiraterie », il sera impossible de mettre en œuvre de nouveaux objectifs protégeant la biodiversité. Les organisations soutiennent que la Suisse en a fait beaucoup trop peu jusqu’à présent pour aider à prévenir cet échec. Si, le 1er octobre, le Conseil fédéral a exigé pour la Conférence de Nagoya des « objectifs ambitieux, réalistes, concrets et mesurables », il n’a pas précisé quelle serait la contribution financière de la Suisse à leur réalisation. Afin d’éviter un échec de la Conférence de Nagoya sur la biodiversité, la DB, Pro Natura et l’ASPO/BirdLife Suisse attendent du Conseil fédéral qu’il n’envoie pas sa délégation au Japon les mains vides, mais lui donne pour mandat de prôner et d’approuver une augmentation substantielle des investissements en faveur de la biodiversité jusqu’en 2020.
Les trois organisations enjoignent également la Suisse de « faire ses propres devoirs » afin d’être « crédible et convaincante à Nagoya ». Elles affirment en effet que les ressources et stratégies décidées à ce jour ne permettront pas à la Suisse d’atteindre les objectifs 2020 pour la biodiversité. (apic/com/amc)
webmaster@kath.ch
Portail catholique suisse
https://www.cath.ch/newsf/la-conference-serait-aussi-menacee-que-la-biodiversite/