Neuchâtel: L’abbé André Duruz a été acquitté des accusations de contraintes sexuelles

Satisfaction du vicariat épiscopal du canton de Fribourg

Fribourg, 19 octobre 2010 (Apic) L’abbé Marc Donzé, vicaire épiscopal du canton de Fribourg, a exprimé sa satisfaction après l’acquittement de l’abbé André Duruz par le Tribunal de police neuchâtelois, mardi 19 octobre. L’ancien vicaire épiscopal du canton de Neuchâtel était prévenu de contrainte sexuelle et d’abus de détresse sur une femme majeure.

Dans un communiqué de presse diffusé le 19 octobre, le vicariat épiscopal du canton de Fribourg, où réside l’abbé Duruz, indique lui renouveler sa pleine confiance. Il espère que le prêtre, âgé de 74 ans et éprouvé par ces longs mois de mise en accusation, pourra se refaire une santé durant sa retraite qui vient de commencer. Il souligne aussi que l’abbé pourra, dans la mesure de ses forces, continuer à offrir ses services pour tout ministère pastoral qui lui sera proposé.

Par l’intermédiaire du vicariat épiscopal fribourgeois, l’abbé André Duruz indique «qu’il ne souhaite pas faire de déclaration à la suite des événements qu’il vient de vivre. Il remercie tous ceux qui ont continué à lui faire confiance et qui lui ont apporté le soutien de leur amitié et de leur prière. Il laisse le soin à son avocat de dénoncer les injustices et les non-vérités dont il a été victime».

Faits survenus en 2001

Le prêtre était accusé de contraintes sexuelles sur une femme majeure. Tous deux se connaissaient et fréquentaient le même groupe de parole à Neuchâtel. La victime avait porté plainte en avril 2008 pour des faits survenus en 2001. Selon la Cour, le prêtre a agi de manière inadéquate et peu compatible avec sa fonction, mais il n’est pas question d’infractions passibles du code pénal. L’accusation portait sur des massages de type sophrologique prodigués à la plaignante dénudée, alors qu’elle souffrait de crises liées à une toxicomanie. Les interventions thérapeutiques de l’accusé ont eu lieu au domicile de la plaignante à la demande de celle-ci, a relevé le tribunal.

Capable de discernement

Selon les juges, les attouchements furtifs alors exercés sur le sexe et la poitrine de la plaignante ne relèvent pas de la contrainte sexuelle. Ils ont ainsi privilégié la version de l’abbé Duruz, qui a toujours nié avoir eu une quelconque intention de cette nature. La Cour a aussi estimé que la plaignante était capable de discernement et de résistance. Quant à l’abus de détresse, il a été écarté au nom de la prescription intervenant au bout de 7 ans après les faits. (apic/com/ag/nd)

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