La plus grande communauté musulmane d’Israël
Jérusalem, le 17 novembre 2010 (Apic) 264’000 musulmans vivent à Jérusalem et représentent 20,5% des 1,3 millions de musulmans vivant en Israël. Ils constituent plus d’un tiers (34,2%) des habitants de la ville, rapporte le quotidien « Jerusalem Post », citant des chiffres du Bureau central de la statistique. Cette communauté musulmane de Jérusalem est ainsi la plus grande du pays.
La seconde plus grande concentration de musulmans en Israël se trouve à Rahat (51’600), suivie de Nazareth (49’600) et Umm-el-Fahm (46’000). Fin 2009, les musulmans représentaient la plus grande minorité d’Israël, avec un taux de natalité de 3,7 enfants par femme. Soit le taux le plus important de toutes les communautés du pays et plus élevé que celui des musulmans de Syrie, du Liban ou d’Egypte.
A cette période, la population musulmane était estimée à quelque 1’286’000 âmes, en augmentation de 32’000 personnes depuis la fin de l’année 2008. Le taux de natalité a par contre chuté de 4,7 enfants par femme en 2000, à 3,7 en 2009.
L’étude indique que 9% des musulmans vivant en Israël se définissent comme « très religieux », 51% comme « religieux », 29% comme « un peu religieux » et 10% comme « pas religieux ».
En outre, la part des étudiants musulmans est passée de 3,1% en 1989 à 6,5%. Il apparaît que les universitaires musulmans, comparés à leurs homologues juifs, préfèrent la médecine à des études d’ingénieur ou d’architecte.
Toujours selon l’étude du Bureau central des statistiques, la population israélienne continue d’augmenter, pour désormais atteindre 7’645’000 personnes. Elle croît de 1,8% par an et ce, pour la 7e année consécutive. Les Juifs représentent 75,5% de la population, les Arabes 20,3%. 4,2% sont classés dans la catégorie « autres » et sont bien souvent des immigrants de l’ex-URSS, qui ne sont pas considérés comme juifs.
Le Bureau central des statistiques révèle, par ailleurs, qu’Israël est toujours une jeune nation, avec 28% de moins de 14 ans. Seuls 10% des Israéliens ont plus de 65 ans, alors que dans les pays européens ce taux atteint les 15%.
La majorité de la population juive vit sur la côte, dont Tel-Aviv, alors que 60% des Arabes résident dans le Nord. Un cinquième des Israéliens sont dans la région du Nord. Dans le Sud, les statistiques changent: seuls 13% des habitants sont arabes, il s’agit pour la plupart de bédouins.
Jérusalem et la côte connaissent la plus grosse croissance de population, avec une augmentation de 2,4% et de 2,1%. A titre de comparaison, la ville de Haïfa et la région du Nord connaissent la plus faible augmentation avec un taux de 1%.
Quand l’Etat a été créé en 1948, on comptait seulement 806’000 habitants. Le premier million a été atteint en 1949 et le deuxième en 1958. En 1990, la population israélienne s’élevait à 5 millions. En 1998, après la vague d’immigration russe, elle se chiffrait à 6 millions. Elle devrait atteindre les 10 millions en 2030, selon les estimations. (apic/jerusalem post/nd)
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