Raviver son couple le temps d’un week-end
Courfaivre, 10 février 2011 (Apic) Il n’y avait pas foule à la Maison des œuvres de Courfaivre, le 8 février, pour assister à la soirée d’information organisée par l’association ’Vivre et aimer’. Deux couples de la région ont raconté – avec beaucoup de sincérité et d’émotion – comment ce mouvement leur a permis de se retrouver, de revivre l’enthousiasme d’aimer.
« Après des années de mariage, trois enfants et des parcours professionnels perturbés, notre couple était à l’agonie, usé par des insatisfactions personnelles et les obligations familiales. » Assis à côté de Claudette, son épouse, Gabriel s’exprime sans détour et raconte comment, en commun, ils ont tenté de réapprendre à vivre ensemble en acceptant leur différence: « Il a plusieurs années, nous avions déjà participé à un week-end ’Vivre et aimer’, mais c’était plus par curiosité que par conviction. Malgré notre envie de rester ensemble, notre relation s’éteignait peu à peu. » Avec la même sincérité, Claudette explique qu’ils ont accepté ensemble de participer à un deuxième week-end ’Vivre et aimer’: « La condition était d’être le plus vrai, le plus authentique possible, toujours en restant dans le respect de chacun. » A les entendre, le concept proposé par le mouvement les a aidés à surmonter les tracas de la vie quotidienne, de la maladie aussi.
Lui: « Je l’ai redécouverte. Ce fut pour moi un véritable remariage. »
Elle: « Ce week-end m’a apporté une nouvelle confiance en notre amour. Il a remis en surface les raisons pour lesquelles nous nous sommes unis il y a maintenant dix-sept ans. »
Renée et Bernard ont eux aussi participé à un week-end ’Vivre et aimer’. C’était en 1991. A l’époque, ils affichaient dix-sept ans de mariage et avaient quatre enfants. Si aucun problème grave ne les éloignait l’un de l’autre, la routine avait quelque peu endormi leur passion.
Lui: « Ce qui m’a le plus touché durant ce week-end, c’est la prise de conscience d’être aimé pour ce que je suis et non pas pour ce que je fais. Ce fut libérateur pour moi. »
Elle: « A travers cette démarche, j’ai trouvé le moyen de conjuguer au quotidien ces grandes notions que sont l’écoute, la confiance, le dialogue et le pardon. J’ai vraiment découvert que l’amour, ça s’entretient. »
Ce n’est un secret pour personne, dans une relation amoureuse, les meilleures intentions du monde sont souvent rattrapées par la « survie domestique » au quotidien. Le mouvement ’Vivre et aimer’ ne propose pas de potion magique ni de thérapie miracle pour sauver les mariages: il invite simplement les couples en détresse sentimentale ou relationnelle à participer à un week-end en tête-à-tête pour tenter de se retrouver. Durant ce séjour, ils reçoivent des outils pour communiquer de façon transparente, positive et constructive. Les deux partenaires apprennent à mieux se connaître, à accepter leurs différences, à parler d’eux entre eux en toute confiance et sans blesser l’autre.
A l’origine du mouvement « Vivre et aimer », il y a le Père Gabriel Calvo. Ce jésuite espagnol constate que la relation dans le couple a une influence primordiale sur le comportement des enfants et sur l’ensemble de la vie familiale. Dès le début des années 60, le Père Calvo propose des retraites pour couples, axées sur la communication entre conjoints. Le succès de ce concept franchit rapidement les frontières de l’Espagne et traverse même l’Atlantique. Aujourd’hui, des week-ends ’Vivre et aimer’ sont organisés dans près de 150 pays, dont une soixantaine par an en France et en Suisse romande.
Bien entendu, les couples de toutes cultures ou croyances sont les bienvenus. Vivre en couple ça s’apprend, c’est pourquoi le mouvement propose aussi des week-ends « Amour et engagement » destinés plus particulièrement aux fiancés qui envisagent de vivre en couple. (apic/amc)
Plus de renseignements sur le site www.vivre-et-aimer.org
Du 18 au 20 mars, à Besançon (25-France)
Du 23 au 25 septembre, à Delémont
Du 11 au 13 novembre, à Trois-Epis (68-France)
Du 18 au 20 novembre, à Montana
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