« Ils sont fermés, ils n’ont pas d’horizon, ils n’ont pas d’espérance. Mais à la fin, ils devront tout abandonner », a ainsi prévenu le pape, évoquant ceux qui sont attachés à leurs biens et à leur propre pouvoir.
Le pape a commenté à cette occasion l’Evangile de Jésus Christ selon saint Marc (10,17-27): « En ce temps-là, Jésus se mettait en route quand un homme accourut et, tombant à ses genoux, lui demanda: Bon Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? »
Le jeune homme riche qui rencontre Jésus et veut le suivre, a relaté le pape, l’assure d’observer depuis toujours les commandements. Le Christ lui indique alors le dernier pas à accomplir. « Une seule chose te manque: va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres; alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi ! » Alors, « en un instant, la joie et l’espérance du jeune homme riche disparaissent, parce qu’il ne veut pas renoncer à sa fortune », souligne le pape François, cité par Radio Vatican.
Les richesses ont la capacité de séduire et de nous faire croire que nous sommes dans un paradis terrestre, a-t-il encore indiqué. Au contraire, a affirmé le chef de l’Eglise catholique, ce paradis terrestre est un lieu « sans horizon » et « vivre sans horizon est une vie stérile ».
Le pape a alors précisé qu’il condamnait l’attachement et non la bonne administration de biens, expliquant que les richesses étaient un « bien commun » et qu’elles devaient aller de pair avec la générosité. La veille, lors de la messe de la Pentecôte à la basilique Saint-Pierre, le pape François avait notamment invité à « lutter sans compromis » contre « la corruption qui s’étend dans le monde chaque jour un peu plus ». (apic/imedia/lf/rad/vat/be)
Jacques Berset
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