Dans le document publié par le site internet de l’hebdomadaire L’Espresso, le pape attribue à l’être humain la principale responsabilité du réchauffement global.
Au cours d’une allocution dans le New Hampshire, à l’est des Etats-Unis, le frère de l’ex-président George W. Bush a estimé que la religion devait avoir comme but de « nous rendre meilleurs en tant qu’êtres humains », et qu’elle ne devait pas s’impliquer dans des sujets politiques. « Je ne comprends pas grand-chose à la politique économique qui vient de mes évêques, de mes cardinaux ou de mon pape », a-t-il également ironisé dans le New York Times. Le politicien a tout de même refusé de juger davantage l’ouvrage du pape avant d’avoir lu le texte définitif, publié le 18 juin.
D’autres candidats républicains à la présidence ont exprimé leur perplexité face à l’encyclique du pape. L’ancien sénateur Rick Santorum a récemment estimé à la radio que l’Eglise ne devait pas aborder les sujets de science. « L’Eglise s’est déjà maintes fois trompée concernant la science, et je pense que celle-ci devrait être laissée aux scientifiques. L’Eglise devrait plutôt se concentrer sur les domaines où elle est compétente, la théologie et la morale », a-t-il affirmé.
Même s’ils ne se sont pas directement exprimés sur les idées du pape François, d’autres prétendants républicains à la présidence ont des positions sceptiques concernant le changement climatique. Le célèbre homme d’affaires Donald Trump, qui a récemment confirmé sa candidature au poste suprême, a par exemple qualifié le réchauffement climatique de « canular ».(apic/huffp/rz)
Raphaël Zbinden
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