Les faits remontent aux années 1960, et se sont prolongés jusqu’en 1980, mais ce n’est qu’en 2000 qu’une association des victimes s’est constituée. Depuis un an seulement, le Parlement flamand a mené une série d’auditions pour tenter de comprendre l’histoire de ces jeunes filles placées en institutions tenues par des religieuses, et ayant été obligées de confier leur nouveau-né à l’adoption.
Dans leur communiqué, les évêques flamands présentent, en collaboration avec le Parlement flamand et au nom de l’Eglise catholique, des excuses aux victimes de ces adoptions forcées. «Nous compatissons à la douleur et comprenons le traumatisme entraîné par la séparation de la mère et son enfant. Cela a laissé de profondes cicatrices«, disent les évêques.
Les évêques flamands disent encore vouloir aider à soulager cette souffrance, notamment en participant à la recherche de toute information disponible dans le but de trouver des documents d’archives pouvant aider les mères à retrouver leur enfant adopté. (cath.ch-apic/cathobel/mp)
Maurice Page
Portail catholique suisse
https://www.cath.ch/newsf/adoptions-forcees-les-eveques-flamands-demandent-pardon/