Intervenant le 30 novembre au Bourget, près de Paris, siège de la COP21, le ›numéro 2’ du Vatican a plaidé pour un «accord global et transformateur» – une expression du pape François – érigé sur trois piliers: «une orientation éthique claire», l’envoi de «signaux forts à tous les acteurs impliqués» et «une vision à long terme» pour «alléger les impacts du changement climatique, combattre la pauvreté, promouvoir la dignité de l’être humain».
Soulignant «la responsabilité, commune mais différenciée, de chacun selon ses capacités et sa condition», le cardinal Parolin a appelé les pays «mieux dotés de ressources et capacités» à «donner le bon exemple en apportant des ressources aux pays ayant plus de besoins». L’accord, a-t-il ajouté, devrait servir à «orienter les comportements de tous les acteurs concernés, à commencer par les gouvernements, mais aussi les autorités locales, le monde des entrepreneurs, la communauté scientifique et la société civile».
Le représentant du Saint-Siège a concrètement invité à promouvoir notamment une économie à basse émission de carbone, les énergies renouvelables, une gestion adéquate des forêts, du transport et des déchets, le développement d’un modèle circulaire de l’économie, la mise en œuvre de programmes appropriés, durables et diversifiés de sécurité alimentaire et de lutte contre le gaspillage de nourriture, des stratégies de lutte contre les spéculations et contre les subsides inefficaces et parfois injustes, et le développement de technologies appropriées. (cath.ch-apic/imedia/ak/rz)
Raphaël Zbinden
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