Le récent rapprochement entre Séoul et Tokyo, ainsi que le refroidissement de ses relations avec Pékin, ont isolé encore plus le régime nord-coréen, souligne l’interlocuteur d’Asia News, qui désire rester anonyme pour raisons de sécurité.
Après des relevés d’un séisme de magnitude 5,1 au nord-est de la Corée du Nord, la télévision d’Etat a annoncé le succès du test d’une bombe à hydrogène miniaturisée. Pyongyang a réalisé trois autres tests nucléaires depuis 2006, mais avec des bombes atomiques, beaucoup moins puissantes que la bombe H et moins adaptables aux ogives des missiles balistiques que la Corée du Nord possède depuis longtemps.
Pour la source catholique nord-coréenne, l’isolement du régime explique ce nouveau geste de provocation. Auparavant, le programme nucléaire servait principalement à obtenir, à travers une forme de chantage, de l’aide humanitaire. Mais maintenant, l’intensification de la rhétorique guerrière, notamment dans les médias peut indiquer une volonté de déclencher une guerre, assure la source. « La ligne militaire est la dernière chance de survie politique pour Kim Jong-un, et je ne vois pas comment il pourrait maintenant revenir en arrière », affirme l’interlocuteur. (cath.ch-apic/asian/rz)
Raphaël Zbinden
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