Selon le Père Fares, la méthode éducative du Père Bergoglio à l’époque se caractérise notamment par une « patience » particulière. Etudiant à Buenos Aires, en Argentine, sous la responsabilité du Père Bergoglio lorsqu’il était provincial des jésuites dans les années 1970, le Père Fares relate à quel point le futur pape éprouvait une véritable « passion » pour l’enseignement.
Laquelle est née de l’éducation qu’il a reçue des salésiens dans son enfance lorsqu’il était pensionnaire au collège des Saints-Anges à Buenos Aires, explique le jésuite. Formation que le Père Bergoglio a ensuite appliquée chez les jésuites lorsqu’il est devenu provincial.
Le Père Jorge Maria Bergoglio a ensuite élaboré sa propre conception de la formation, se rappelle le jésuite, qui consistait à « nous insérer dans un processus au sein duquel nous discernions avec lui ».
« C’est la pédagogie de la miséricorde, explique le Père Fares, qui ne malmène pas les limites » de ses élèves « mais les traite avec un amour et une patience infinies ». Le religieux affirme n’avoir jamais vu durant ses études le Père Bergoglio agir par « impulsion » malgré « sa nature préoccupée », mais toujours « avec une charité discrète ».
Une méthode que le pape François met toujours en pratique, notamment lorsqu’il fait face à des enfants, comme en témoignent ses nombreux échanges avec eux lors de ses visites paroissiales ou encore récemment avec les nouveaux confirmés au stade San Siro à Milan. (cath.ch/imedia/ah/be)
Jacques Berset
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