Les résurrectionnistes sont présents à Rome du 11 au 25 juin à l’occasion de leur chapitre général. La nostalgie d’un passé qui a pu être « fructueux en vocations et grandiose en œuvres ne vous empêche pas » de voir la vie que le Seigneur fait « germer sur vous dans le moment présent », a encouragé le pape.
La Bonne Nouvelle peut continuer de se manifester à travers la vie fraternelle en communauté, a-t-il estimé, en accueillant « les frères que le Seigneur donne ». Car dans une société qui tend à niveler et standardiser, où « l’injustice divise », dans un monde « lacéré et agressif », les religieux doivent témoigner par la vie fraternelle en communauté, a lancé le pape François.
Il s’agit alors de construire des communautés évangéliques et non de « consommer » des êtres, afin que la vie en communauté devienne la première forme d’évangélisation. « L’autre est un don qui ne peut être manipulé ni déprécié », a insisté le pape François. Il faut donc l’accueillir avec respect, spécialement s’il est faible et fragile, parce qu’il vient à nous pour rencontrer le Christ.
Les résurrectionnistes assistent les communautés d’émigrants polonais dans des œuvres d’éducation et d’évangélisation et par l’administration de paroisse. La Congrégation a été fondée en 1836 par Bogdan Janski, à Paris, où s’étaient alors réfugiés un certain nombre de Polonais après l’occupation russe de leur pays. Les frères de la Résurrection sont présents notamment en Allemagne, au Canada, aux Etats-Unis, au Brésil et en Australie. (cath.ch/imedia/ah/be)
Jacques Berset
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