« Nous, évêques et pasteurs de notre province, demandons avec force la conversion, le pardon et la réconciliation », ont affirmé les prélats dans une lettre pastorale diffusée à l’issue de leur réunion. Après avoir souligné que la crise du diocèse d’Ahiara a constitué une expérience très douloureuse pour l’Eglise, ils ont déclaré avoir connu et perçu le scandale et la douleur de la désunion provoqués par la crise.
Exprimant leur satisfaction suite à l’intervention personnelle du pape, les évêques invitent tous les prêtres et les fidèles du Diocèse à respecter les directives du pape: « Nous sommes profondément reconnaissants au Saint-Père pour son intervention personnelle. Nous invitons donc tous les prêtres, les religieux et les laïcs du diocèse d’Ahiara à accepter pleinement Mgr Peter Okpaleke, en se préparant à son intronisation », ont-ils ajouté.
Les évêques ont également exprimé leur grave préoccupation à propos de la situation politique du Nigeria. Ces deux dernières années ont vu une augmentation des agitations ethniques et régionales, qui se sont ajoutées à de nouvelles tensions politiques et à la violence qui frappe le pays.
« Nous nous trouvons à un moment critique. Après avoir vécu une guerre civile tragique, de laquelle nous devons encore nous remettre, notre gouvernement et les responsables politiques […] devraient embrasser la voie de la compassion, du dialogue et du repentir ». « Nous invitons donc tous les nigérians à exclure toute forme de discours incendiaire capable d’enflammer les passions », concluent les évêques. (cath.ch/fides/bh)
Bernard Hallet
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