A cette occasion, le pape est revenu sur l’Evangile du jour, tiré du texte de Saint-Marc, qui revient sur deux figures opposées: le scribe et la veuve. François a précisé que ce jugement de Jésus sur les scribes dénonce l’instrumentalisation de la loi de Dieu à des fins de pouvoir personnel.
La veuve qui dans l’Evangile du jour, dépose dans le trésor du temple deux petites pièces, « tout ce qui lui restait », fait son offrande « presque honteuse » en cherchant à ne pas être remarquée, a expliqué le pontife. Mais précisément dans cette humilité, « elle réalise un acte d’une grande signification religieuse et spirituelle ».
Les « balances du Seigneur sont différentes des nôtres », a souligné le pape. Lui pèse les personnes et leurs gestes d’une autre façon: « Il ne mesure pas la quantité mais la qualité, Il scrute le cœur et regarde la pureté de nos intentions ». La manière de donner à Dieu dans la prière et dans la charité, a-t-il affirmé, doit toujours s’écarter du ritualisme et du formalisme, de la logique de calcul et doit exprimer la gratuité. « Comme Jésus pour nous, il ne nous a pas fait payer pour ça ! », a déclaré spontanément le chef de l’Eglise catholique.
« Lorsque nous sommes tentés par le désir d’apparaître et de comptabiliser nos gestes d’altruisme », a-t-il suggéré, pensons alors à cette veuve, « cela nous fera du bien »: elle aide à se débarrasser du superflu afin d’aller à l’essentiel et de rester humble. Certes on ne sait pas son nom, mais « on connaît son cœur et c’est ce qui compte devant Dieu! ». « Nous la trouverons au Ciel et nous irons la saluer », s’est-il encore réjoui. (cath.ch/imedia/ah/be)
Jacques Berset
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