Malgré un «léger retard d’un ou deux jours», le projet de constitution sur la Curie romaine a bien été soumis à l’étude des différents acteurs concernés courant avril, a affirmé le cardinal Gracias: les conférences épiscopales nationales, les synodes des Eglises orientales, les dicastères de la Curie, les conférences des supérieurs religieux, ainsi que quelques universités pontificales. «D’ici fin mai», les retours de chacun devraient être renvoyés, avant la prochaine session du C6, au mois de juin.
Pour conduire cette réforme, l’une des choses à éviter demeure «la centralisation de la Curie», a-t-il répété au site américain, ce qui implique «un changement de mentalité». Pour le haut prélat, il est nécessaire d’examiner la question de la collégialité pour accroître le «rôle des conférences épiscopales» dans l’Eglise. Cela peut constituer une avancée décisive en la matière. Il confie d’ailleurs avoir rencontré à deux reprises un groupe de théologiens pour y réfléchir.
En outre, l’archevêque de Bombay a évoqué l’organisation future d’un synode en Asie, un événement dans l’esprit du Synode des évêques pour la région pan-amazonienne d’octobre prochain. L’idée serait de créer un «plan directeur» pour l’Eglise dans cette région, comportant une minorité chrétienne. En novembre 2020, plus de 200 évêques se réuniront ainsi à Bangkok (Thaïlande) pour évoquer le rôle de l’Eglise en Asie. Un événement auquel se joindra peut-être le pape François, a espéré le haut prélat. (cath.ch/imedia/cg/gr)
Grégory Roth
Portail catholique suisse
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