Le cardinal Parolin a fait cette intervention au siège des Nations Unies à New York, a rapporté L’Osservatore Romano dans son édition du 24-25 septembre 2019. Pour le secrétaire d’Etat, la crise de la déforestation est ainsi aussi une crise sociale.
Présent à New York pour la 74e assemblée générale de l’ONU, le ›numéro 2’ du Saint-Siège a participé le 23 septembre à une rencontre de haut niveau pour la protection des forêts tropicales. Alors qu’il s’agit d’une des ressources renouvelables les plus sûres, a-t-il déploré, ces forêts sont victimes d’une destruction rapide et « insensée ». L’éducation à la véritable valeur de ces environnements est donc indispensable, a-t-il estimé.
Pour le cardinal italien, un développement qui permette l’équilibre entre un usage responsable, la protection et la conservation de ces forêts doit être trouvé. Pour cela, a-t-il appelé, il est nécessaire de réaliser qu’il s’agit aussi d’une crise sociale: les activités « destructrices » sont en effet souvent réalisées par ceux qui en ont besoin pour survivre. Il faut ainsi créer des emplois pour les sortir de la pauvreté, a demandé le ›bras droit’ du pape.
Par ailleurs, le cardinal Parolin a également affirmé que la crise de la déforestation était également source d’une grande souffrance humaine, à commencer pour les peuples qui y vivent.
« Le soin de notre maison commune et le soin de nos frères et sœurs dans cette maison doivent aller de pair », a ainsi interpellé le secrétaire d’Etat du Vatican. Leur participation « pleine et significative » est donc requise pour les décisions concernant ces forêts, a insisté le cardinal Parolin, dans le sillage de l’encyclique du pape François Laudato si’. (cath.ch/imedia/xln/be)
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