L’objectif de ce cycle de conférences est d’étudier l’impact de cette lettre encyclique sur la société contemporaine, indique le communiqué. Seront ainsi présents au siège de l’Académie pontificale des sciences, des représentants de l’Eglise catholique, mais aussi des experts du monde économique, des universitaires ou encore des représentants d’organisations internationales et non gouvernementales.
Après une première lettre encyclique publiée l’année même de son élection pontificale, Deus caritas est (2005) – Dieu est amour, en latin – et une deuxième Spe salvi– Sauvés par l’espérance -, sur le thème de l’espérance chrétienne, publiée en 2007, le pontife allemand avait consacré sa troisième encyclique au «développement humain intégral dans la charité et dans la vérité».
Caritas in veritate puise ses racines dans l’enseignement du pape Paul VI (1963-1978), en particulier dans Populorum progressio (1967). Un peu plus de 40 ans plus tard, Benoît XVI avait souhaité mettre à jour la position de l’Eglise mise en lumière dans ce dernier texte. Il y a notamment introduit le concept d’écologie humaine. «La dégradation de l’environnement est en effet étroitement liée à la culture qui façonne la communauté humaine : quand l’écologie humaine est respectée dans la société, l’écologie proprement dite en tire aussi avantage», a-t-il écrit. (cath.ch/imedia/pad/rz)
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