La crise approfondit « les ombres d’un monde fermé », a déclaré le pape dans son discours, citant son encyclique Fratelli tutti. Elle semble même « obscurcir la lumière du divin, de l’éternel ». Mais « ne cédons pas à cette tromperie », a lancé le pontife invitant plutôt à chercher « la lumière de la Nativité » car « elle perce l’obscurité de la douleur et des ténèbres ».
« Même dans la confusion causée par la pandémie, votre créativité peut générer de la lumière », a considéré le successeur de Pierre. Elle saisit d’admiration et d’émerveillement, avant de toucher l’intériorité de la personne, selon lui. Une composition de couleurs, de mots ou de sons « a le pouvoir » de toucher l’âme humaine quand des souvenirs, des images, des sentiments sont éveillés.
Puis, « la perception et la contemplation de la beauté génèrent un sentiment d’espoir », qui rayonne également sur le monde environnant. Les mouvement extérieur et intérieur de l’âme « fusionnent et, à leur tour, affectent les relations sociales »: ils génèrent alors l’empathie capable de comprendre l’autre, « avec lequel nous avons tant en commun », a encore expliqué l’évêque de Rome.
Ce triple mouvement d’émerveillement, de découverte personnelle et de partage « produit un sentiment de paix » qui – comme en témoigne saint François d’Assise – « libère de toute envie de dominer les autres », fait comprendre les difficultés des plus petits et pousse à vivre en harmonie avec tous, a-t-il encore expliqué.
Le concert de Noël est parrainé par la Congrégation pour l’éducation catholique. Les recettes seront versées à la Fondation pontificale Scholas Occurrentes et à la Fondation salésienne Missions Don Bosco. (cath.ch/imedia/ah/gr)
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