En de nombreux endroits, des questions concrètes se posent et se poseront dans les années à venir sur l’usage et la conservation des biens immobiliers et des infrastructures appartenant à l’Église, rappelle à cath.ch Davide Pesenti, secrétaire général de la Conférence des évêques suisses. Il importait aujourd’hui de mettre à jour et de compléter le décret publié en 2020 d’admission d’autres religions, confessions ou groupements religieux dans les églises et chapelles catholiques-romaines.
Parallèlement, de plus en plus de questions se posent quant à l’utilisation partagée ou alternative d’infrastructures financièrement coûteuses. Les notes pastorales No 15: Quand l’espace de l’église ne convient plus entendent offrir en une quinzaine de pages une aide dans la gestion des églises, chapelles, centres paroissiaux parfois devenus trop grands et sous-utilisés. »Il s’agit surtout de critères d’analyse et de quelques conseils pour la prise de décision, a expliqué Davide Pesenti. Les décisions reviennent de fait aux propriétaires des édifices qui sont le plus souvent les paroisses ou les congrégations religieuses.
Le terme d’utilisation élargie invite à explorer largement les diverses options dans chacun des cas afin de trouver la meilleure solution possible. Cela peut aller de la mise à disposition à d’autres communautés à la vente, en passant par une utilisation mixte avec d’autres partenaires ou la location à usage privé. Pour chaque situation, la brochure énumère les points d’attention et propose des solutions.
Les évêques saluent la contribution à la réflexion de l’historien de l’art Johannes Stückelberger, professeur d’esthétique religieuse et ecclésiale à l’Université de Berne jusqu’en 2023, et auteur d’un guide «Erweiterte Nutzung kirchlicher Gebäude», La CES encourage enfin toutes les personnes concernées à s’engager sérieusement dans un processus de réflexion communautaire. (cath.ch/com/mp)
Maurice Page
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