Le drapeau valaisan flotte devant Sainte Marie-Majeure à Rome (photo Bernard Hallet)
Suisse

Sainte-Marie-Majeure à l'heure du Valais

800 pèlerins valaisans ont assisté, en la basilique Sainte-Marie Majeure, à Rome, à la messe diocésaine célébrée par Mgr Jean-Marie Lovey. Au cours d’une messe bilingue allemand, français, le chanoine Pierre-Yves Maillard les a encouragés à «être miséricordieux». La basilique romaine était à l’heure du Valais, le 24 octobre 2016.

«L’amour de Dieu pour nous est équivalent à la compassion d’une mère pour ses enfants. Il nous aime infiniment», a lancé Pierre-Yves Maillard, le vicaire général du diocèse de Sion, aux centaines de pèlerins valaisans rassemblés dans la basilique Sainte-Marie-Majeure. La célébration constituait le point d’orgue de ce pèlerinage de la miséricorde emmené par l’évêque de Sion, Mgr Jean-Marie Lovey.

«J’ai été choisi, je me suis senti aimé et regardé par Jésus», a poursuivi le vicaire général en citant le les propos du pape François parlant de sa vocation. Il a évoqué «le regard du Christ sur nous qui est une fontaine de la miséricorde qui déborde». Il a demandé aux fidèles qu’ils soient miséricordieux en soulignant que c’était le sens de la messe.

La communion des Saints, trésor de l’Eglise

«Vous avez vécu le sacrement de la réconciliation samedi à la basilique Saint-Jean-de-Latran, vous avez passé la Porte sainte à Saint-Pierre. Ce sont les éléments de demande des indulgences. Les conséquences du mal provoqué par notre péché vont au-delà, dans l’Eglise et le monde. En communion, nous vivons la solidarité de notre faiblesse», a expliqué Pierre-Yves Maillard. Il a parlé de la volonté de réparer les conséquences du mal en évoquant la communion des Saints. «Cette communion des Saints, ce trésor de l’Eglise, est plus forte que la communion de nos péchés et nous devons nous abreuver à ce trésor». Il s’agit, pour le vicaire général, de faire le bien autour de soi en s’inspirant des Saints qui l’ont fait avant nous.

800 pèlerins valaisans ont assisté à la célébration bilingue. Après la lecture de l’Evangile, Richard Lehner, vicaire épiscopal pour le Haut-Valais, a prêché en allemand. La chorale, dirigée par Valérie Maillard, a animé la célébration. Appelés par l’évêque, les enfants ont envahi le chœur de la basilique, débordant gaiement les célébrants et encerclant l’autel. Ils ont dit le «Notre-Père». Ils ont également chanté pendant la communion. Le groupe des jeunes a entonné le chant de sortie.

La grâce de l’Année de la miséricorde

«Les églises paraissent toujours très grandes. L’on voit qu’avec des célébrations comme celle que nous venons de vivre ce matin, les églises sont faites pour être habitées», a confié Mgr Lovey à l’issue de la messe. «Autant de réponses à cette invitation au pèlerinage de la miséricorde, sont un une grâce cette Année sainte de la miséricorde. Cela encourage et conforte les démarches individuelles qui se vivent lors de ce pèlerinage».

L’évêque est revenu sur le passage de la Porte sainte de la miséricorde qu’il a vécu, la veille, à la tête de 400 pèlerins du diocèse. «Nous avons vécu un moment très fort! Imaginez 400 pèlerins qui ont  marché et prié en silence vers la basilique Saint-Pierre. Je portais la croix qui, à bout de bras, était lourde. Je portais Celui qui nous porte. J’ai vécu très concrètement mon rôle de pasteur», a témoigné, ému, Mgr Lovey.

A la sortie de la messe, des centaines de valaisans ont envahi la place située devant le parvis de la basilique, foulards rouges et drapeaux arborant les 13 étoiles. Ce 24 octobre, la basilique Saint-Marie-Majeure était valaisanne. (cath.ch/bh)

Le drapeau valaisan flotte devant Sainte Marie-Majeure à Rome (photo Bernard Hallet)
24 octobre 2016 | 15:21
par Bernard Hallet
Temps de lecture: env. 2 min.
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