Lausanne : Synode extraordinaire de l’EERV

L’Eglise réformée du canton de Vaud veut repenser ses ministères

Lausanne, 19 février (Apic) D’ici 2014, le Synode de l’Eglise évangélique réformée du canton de Vaud (EERV) devra se prononcer sur une nouvelle théologie des ministères. Tel est le résultat des débats nourris qui ont animé le Synode extraordinaire réuni les 17 et 18 février 2012, à Lausanne, indique l’EERV dans un communiqué.

Le Conseil synodal devra préparer un rapport qui propose, une nouvelle définition des ministères plus en adéquation avec la mission de l’Eglise et la théologie réformée, ainsi qu’en dialogue avec les changements sociétaux.

Quelles et combien de sorte de ministères y aura-t-il dans le futur pour porter la mission de l’Eglise et répondre aux défis de la société contemporaine ? Y aura-t-il d’autres postes à côté des postes ministériels ? Quelles activités seront dévolues à qui ? Quelles responsabilités seront confiées à qui ? Tel est le type de question auxquelles le rapport est appelé à répondre.

Aujourd’hui, l’EERV a des difficultés à articuler la réalité du terrain avec les fondements théologiques. La théologie des ministères suscite de l’appréhension chez les ministres et les laïcs. Elle touche à des questions d’identité, de reconnaissance et de salaire. La séance des 17-18 février visait à poser un diagnostic et à prendre les décisions permettant au Conseil synodal (CS) de lancer la préparation de ce rapport.

Le rapport devra notamment se référer aux réflexions menées par les autres Eglises réformées et par les Eglises sœurs. Il se basera sur les recommandations du Conseil de la Fédération des Eglises protestantes de Suisse (FEPS) relatives à la consécration. Pour le préparer le Synode sollicitera aussi les apports de la Ministérielle (association de pasteurs et diacres de l’EERV), du Collège de théologie protestante et de l’Office protestant de la formation (structure romande).

Le rapport devra tenir compte de la réalité sociale contemporaine, de la nature de la mission et de l’action de l’Eglise, des besoins en termes de compétences professionnelles (spirituelles, relationnelles, herméneutiques, etc.) et de la dimension vocationnelle.

En fin de compte le rapport attendu doit permettre de repenser le dispositif ministériel de l’EERV, les voies de formation, l’ordonnancement symbolique des rôles et les usages qui en découlent, sans oublier de présenter une évaluation des conséquences réglementaires et financières, conclut le communiqué de l’EERV. (apic/com/mp)

19 février 2012 | 15:36
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture : env. 2  min.
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