Rome: La nouvelle évangélisation remonte aux années 1950, assure le pape

Les pays de tradition chrétienne étaient devenus des terres de mission

Rome, 28 octobre 2012 (Apic) La nouvelle évangélisation remonte aux années 1950, lorsqu’il devint évident que les pays d’ancienne tradition chrétienne étaient devenus des terres de mission, a affirmé Benoît XVI lors de l’Angélus du 28 octobre au Vatican. Peu après avoir présidé la messe de clôture du synode sur la nouvelle évangélisation, le pape a souligné que celle-ci passait d’abord par «un renouvellement spirituel de l’Eglise elle-même».

Devant les fidèles réunis sur la place Saint-Pierre, depuis le Palais apostolique, Benoît XVI a ainsi assuré: «la nouvelle évangélisation n’est pas de notre invention, mais elle est un dynamisme qui s’est développé au sein de l’Eglise particulièrement depuis les années 1950, lorsqu’il devint évident que les pays d’ancienne tradition chrétienne étaient devenus pour ainsi dire des ›terres de mission’».

«C’est ainsi qu’est apparue l’exigence d’une annonce renouvelée de l’Evangile dans les sociétés sécularisées», a expliqué le pape dans son discours. Cette exigence, a-t-il ajouté, était accompagnée de deux certitudes: d’une part, que seul Jésus-Christ est la «vraie nouveauté qui répond aux attentes des hommes de chaque époque» et d’autre part que son message doit être transmis «de façon adaptée aux contextes sociaux et culturels qui ont changé».

Benoît XVI s’est ensuite félicité que le Synode sur la nouvelle évangélisation ouvert 3 semaines plus tôt ait permis de renforcer «l’engagement pour un renouvellement spirituel de l’Eglise elle-même, afin de pouvoir renouveler spirituellement le monde sécularisé».

Soutien aux victimes de l’ouragan Sandy

Après avoir récité la prière de l’Angélus, le pape a fait part de sa proximité envers les personnes frappées par l’ouragan Sandy qui s’est abattu récemment sur Cuba, Haïti, la Jamaïque et les Bahamas, et se dirige désormais vers la côte Est des Etats-Unis. Cet ouragan a fait une cinquantaine de morts et a provoqué d’importants dégâts. Benoît XVI a lancé un appel à la solidarité «pour soulager la douleur des proches des victimes et apporter de l’aide aux milliers de personnes ayant subi des dommages». Le souverain pontife a également eu une pensée pour les populations de la Calabre et de la Basilicate, deux régions du Sud de l’Italie ayant récemment subi un tremblement de terre. (apic/imedia/cp/bb)