Genève : Un Christ futuriste pour la nouvelle église de Versoix

Un lifting était nécessaire pour réparer les dégâts causés par le temps et la pollution

Genève, 16 décembre 2013 (Apic) L’église de Saint-Loup, à Versoix, dans le canton de Genève, vient de terminer un relooking en profondeur, rapporte « La Tribune de Genève » du 16 décembre 2013. L’intérieur de l’édifice a été modernisé et aborde une apparence résolument épurée et futuriste. Tout comme le Christ sur sa croix qui semble être composé de fines languettes de bois lui conférant une allure abstraite. Après dix-huit mois de travaux, la nouvelle église a été consacrée et «resacralisée» le dimanche 1er décembre.

Le parquet et les boiseries ont disparu, remplacés au sol par du marbre. Le chœur a été agrandi et les bancs changés, poursuit l’article. Le baptistère a la forme d’une fontaine, alimentée avec l’eau du lac! Le Christ sur sa croix semble être composé de fines languettes de bois qui lui confèrent une allure abstraite. Le nouveau confessionnal est en verre teinté et l’autel prend désormais la forme d’un cube avec une flamme rouge pour signaler «la présence du Dieu unique».

«Les principes qui ont inspiré la rénovation de cette église ont été l’unité, la simplicité, la sobriété et l’accueil», rapporte l’abbé Vincent Roos, répondant de la paroisse de Versoix. L’ancien mobilier liturgique datant des années 80 (autel en bois et bougeoirs entre autres) a été mis à la disposition d’une église nécessiteuse. Enfin, la citerne à mazout et la chaudière ont été démontées. L’église est désormais raccordée à la centrale SIG utilisant l’eau du lac pour chauffer le quartier. L’extérieur a également fait l’objet de travaux. Les façades ont été restaurées, les toitures isolées, les charpentes renforcées.

« Resacraliser » l’église

Il a fallu dix-huit mois de travaux pour moderniser ainsi que pour réparer les dégâts causés par le temps et la pollution. «L’ensemble du périmètre paroissial nécessitait des travaux; les bâtiments étaient vétustes et de plus en plus inadaptés à notre communauté», explique l’abbé Vincent Roos.

Dimanche 1er décembre, la nouvelle église a été consacrée et «resacralisée». Pourquoi cette mesure? «Nous avons voulu la désacraliser, lors d’une messe, pour signifier que pendant les travaux, la communauté ne s’y rassemblerait plus jusqu’à la fin de la rénovation. Nous avons aussi voulu que les ouvriers travaillant sur le site et n’étant pas de confession chrétienne se sentent à l’aise dans des lieux qu’ils savaient désacralisés.» Ces travaux ont coûté près de 3 millions de francs, «qui ont été récoltés grâce à un comité de levée de fonds, auprès d’associations comme la Loterie Romande mais aussi de particuliers, détaille Vincent Roos. L’Etat a aussi contribué sous forme de subventions.» (apic/tdg/cw)

16 décembre 2013 | 16:31
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture : env. 2  min.
Partagez!